Derniers sujets
» FOOTER - Kimetsu No Yaiba Another Story (Team démon ou pourfendeur pour vous ?)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptySam 13 Mai - 14:56 par Invité

» Comment devenir notre copain
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptyJeu 11 Mai - 10:54 par Invité

» FOOTER - Elysion (Qui vaincra l'Ombre ?!)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptyLun 8 Mai - 14:31 par Invité

» Activité ?
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptyDim 7 Mai - 14:57 par Invité

» FOOTER - Orzian (Et toi tu préfères la magie ou la technologie ?)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptyMer 3 Mai - 11:19 par Invité

» FOOTER - Miraculous' quest (MIRACULOUS PORTE BONHEUR !)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptyLun 1 Mai - 12:45 par Invité

» FOOTER - Teer Fradee (Vous voulez jouer aux colons et aux indiens ?)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptyMer 26 Avr - 10:55 par Invité

» TOP - Terreciel (Tu m'emmènes faire un tour en caravelle ?)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptySam 1 Avr - 18:41 par Invité

» FOOTER - Peek A Boo (OH M***** UN FANTÔME !?)
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan EmptySam 1 Avr - 7:46 par Invité

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 :: Les vieilles histoires Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 11 Fév - 1:31


Look at the world, so close and I'm halfway to it feat. Titan


C’est si beau.

Il y a des gens ici, beaucoup de gens, et elle n’a jamais vu autant de gens d’un seul coup – quoi qu’elle pense n’avoir jamais vu de gens, tout court, avant d’arriver ici, même si elle ne sait pas vraiment où se trouve ici et pourquoi elle s’y trouve. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle trouve ça magnifique, tous ces sons et toutes ces odeurs, toutes ces sensations et toutes ces couleurs.

Elle se sent un peu flotter, les pieds sur terre mais la tête ailleurs, tout défile devant elle sans qu’elle ne parvienne à trouver de sens à ce qu’elle voit ; et pourtant elle se sent bien là, grisée par ce qui l’entoure. Elle ne sait pas si c’est un rire ou un sanglot qui menace de sortir de sa bouche, mais c’est quelque chose de bien. Elle est bien.

Tout se bouscule, ses pensées, les lumières, les gens la bouscule ; ou bien est-ce elle qui les bouscule ? Si elle en juge par les exclamations outragées qui retentissent chaque fois que son corps en heurte un autre, c’est peut-être plus ça. Elle ne ralentit pas, laissant son regard s’accrocher sur toutes ces choses étalées devant ses yeux, multiples choses d’autant de couleurs différentes, des livres et des bijoux et des fleurs et des chaussures et des poteries et tant d’autres choses qu’elle ne peut s’empêcher de regarder, de toucher.

Elle prend dans ses mains, tourne, retourne, repose sans délicatesse à l’opposé de l’endroit où elle a pris. Certaines petites merveilles atterrissent dans ses poches, comme ce stylo avec des plumes roses ou ces petites barrettes colorées qu’elle accroche à ses cheveux, petites étoiles multicolores qui ne brillent peut-être pas autant que celles qui se trouvent dans le ciel, mais qui ont la même valeur à ses yeux.

Ce n’est que quand on lui reprend farouchement le pull qu’elle tripote entre ses doigts qu’elle se rend compte des regards posés sur elle. Oh.

Elle n’aime pas trop ça, tous ces yeux.

Elle recule, un peu, prudemment – pas assez, puisque qu’elle percute un gens, qui en percute un autre, et en un instant, cacophonie de cris et de choses qui chutent, s’écrasant sur le sol, bim, boum !

- Mais quelle pagaille, gémit quelqu’un derrière elle.

Et elle ne peut empêcher le petit frisson qui la traverse, cette joie qu’elle a l’impression que peut-être elle ne devrait pas ressentir en voyant tous les gens désemparés face à l’ampleur du désordre, rue barrée et impraticable suite à cette chaîne infernale de percussions et de chutes, et les mots résonnent dans son esprit.

Pagaille.

C’est elle, sans savoir pourquoi ou comment elle le sait, elle le sait, et ça a l’air presque juste à ses oreilles.

Les gens s’agitent, se regroupent, mais déjà son attention est attirée ailleurs. Il y a d’autres choses à voir par ici, des odeurs délicieuses qui réveillent quelque chose chez elle, effluves doux et caressants, et elle s’engage dans cette autre allée, laissant derrière elle le bazar déjà oublié pour aller chasser de nouvelles émotions.

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

Revenir en haut Aller en bas
Titan
Titan
Titan
SKIP - "Petit mais puissant"
Date d'inscription : 17/12/2021
Messages : 100
Endroit préféré : Aucun, ils sont tous immondes
Titan
Dim 20 Fév - 23:59
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan Ro8w

Pagaille, émerveillement et carambouille

- Qu’elle est mignone cette petite bouille rose ! JE L’ADOPTE !!! • ft Pagaille



Aaaaah c’est devenu vraiment triste Ciranne…
Tout propre, tout lisse, tout chiant à s’emmerder jusqu’à l’os !
Attends ?! C’est quoi c’bruit ? Oooooh du foutoir, de la pagaille, j’aime !

Elle était là, au beau milieu de la rue du Ventre Plein uniquement pour semer sa graine. Elle s’ennuyait à vrai dire. Équinoxe était parti ailleurs, Carnaire était occupé par les Abords et Mimi introuvable, certainement avec l’autre conne Sainte Nitouche. Alors la petite bicolore se baladait pour se trouver une occupation. Mais dès qu’elle trouvait un jouet elle s’ennuyait de nouveau aussitôt… Elle venait d’attraper une orange juteuse dans une main quand un gros abruti lui avait chopé le poignet pour beugle de son haleine de fennec qu’elle allait avoir des problèmes

- AH AH AAAAAAaaaaaah Moi ? Des problèmes pour moi ? Prends garde à toi gros tas de merde !

Elle avait le regarde mauvais, se dégageait d’un mouvement de poignet fluide en croquant dans son orange, enlevant une écorce qu’elle crachait au visage du gros plein de soupe. Elle le poussait d’un index inquisiteur qui s’enfonçait dans son ventre pour presque disparaître, doigt douloureux qui mettait à mal le marchand qui ne perdait pas son sang froid et s’emportait. Sauf que paaaauvre de lui, la Folie venait de mettre la main dans son sac, laissant tomber l’orange à l’intérieur pour prendre une toute petite toile de quinze par quinze où était peint une nature morte de plats pourrissants. Elle avait la pulpe des doigts contre la peinture et pouf ! Disparition le gros lard ! Pof magie ! Elle collait la petite peinture à son oreille et hurlait de rire, hystérique qui entendait l’homme hurler tandis qu’il courait à travers les monceaux de chair putréfiée et de fruits pourris lui dégoulinant dessus. Elle riait et lui hurlait de courir et courir encore pour échapper à ce tas de moisissure derrière lui qui cherchait à l’engloutir lui aussi.

L’artiste déposait la peinture dans un petit coin à l’arrière du stand, fouillant comme chez elle, se servant en bijoux, en autres aliments ainsi qu’en prenant une belle petite montre à gousset.

- Tic tac gros lard ! Tic Tac !!

Elle riait encore et encore tout en repartant en chantonnant, laissant la peinture là où elle l’avait posée, sachant pertinemment que l’homme serait libéré lorsqu’elle serait sortie du rayon d’action. Il aurait eu une jolie frousse ainsi qu’un joli souvenir et puis, elle lui laisse bien son œuvre comme paiement pour lui avoir vidé son étal !

Elle entendait des plaintes et pour une fois ce n’était pas de sa faute. Comment ça de la pagaille sans elle ? Elle se dirigeait vers la source du problème et découvrit une petite bouille rose adorable. La bicolore poussa un cri strident d’émerveillement qui lui attira de nombreux regards déconcertés et agacés. Sauf que la petite pépette qui mets tout ce barda s’en va sans même la voir ! Ni une ni deux Titan pousse et bouscule en criant sur les vermines sur son chemin, donnant coups de coudes et coups de pieds dans les objets au sol.

- Hep toi là !

Elle essaie de la rattraper mais la petite va vite. Encore plus rapidement Titan plonge la main dans le sac et en sort tout un tas de petites poupées, digne des effigies vaudous bardées d’aiguilles et dont les visages cousus sont différents pour chaque et confectionnés avec soin. Elle leur offre un baiser et les dépose à terre pour leur donner vie. Instantanément les petites pelotes bipèdes lui ouvrent la voie en marchant telle une petite armée qui viennent planter leurs aiguilles dans les chevilles qui traînent encore sur le chemin de Titan. S’ensuivent des Aïe ! Des Oh ! Et des cris de mécontentement mais la Folie ne leur offre que son plus beau majeur.

Enfin elle rattrape le petit mouton adorable et rose. Instantanément elle se jette à ses côtés pour attraper son bras et se tendre vers elle.

- Saaaaaaalut bôôôté ! Tu fais le tour du propriétaire ? C’est quoi ton joli nom ?

Sans gêne, une main se tend et vient coiffer affectueusement les cheveux de la nouvelle bouille de la ville.

Halloween
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 1 Mar - 12:32


Look at the world, so close and I'm halfway to it feat. Titan


Oh. Oh. Cette autre rue est encore plus mieux que la première.

Autant d’odeurs qu’elle ne connaît pas mais qui attirent toutes son attention, mélange divers et savoureux et elle aimerait toutes les sentir de plus près, les attirer jusqu’à ses narines pour qu’elle puisse encore mieux en profiter. Ses poches sont déjà pleines de bricoles et de babioles en tout genre, et pourtant elle aimerait en avoir encore plus, toujours plus. Il y a ces choses, dorées et gonflées et l’air absolument divines, encore fumantes et posée sur le rebord d’une table, et il faut qu’elle en ait une – alors elle tend la main pour en saisir une, presque, quand elle sent quelque chose toucher sa cheville.

Elle chancelle, regarde la raison de son déséquilibre – quelles sont donc ces petites créatures adorables qui se pressent autour d’elle ? D’autres gens, plus petits, colorés, que font-ils donc ici à se balader entre les pieds des passants ? Avant qu’elle ne puisse se pencher pour mieux les observer, un bras la tire en arrière, l’attirant contre un corps qu’elle ne connaît pas et qui lui parle, directement, et c’est la première fois qu’on lui parle directement et elle essaie de se concentrer sur ce qu’on lui dit, sur sa demande – son nom, quel est son nom ? Elle le savait il y a juste une seconde…

Une main lui caresse les cheveux et elle se blottit contre le contact, ravie, en cherchant plus encore. Enfin, enfin elle regarde qui la tient ainsi et son regard croise celui de l’autre et…

- Oh, et sa voix lui paraît étrange à ses oreilles, elle ne l’a jamais entendue auparavant. Tu es belle.

Et Elle l’est, avec ses cheveux bicolores et ses yeux pareils mais en inversé, côté noir et l’autre rose comme elle, et elle se sent vue, mais pas comme quand les gens la dévisageaient avec méfiance et outrage ; non, il y a de la joie ici, et de l’enthousiasme, et autre chose qu’elle ne peut tout à fait définir et qu’elle ne saurait juger de quelques façons.

Le nom, a-t-elle demandé.

- Je suis Pagaille. Ça sonne juste, donc ça doit être ça. Qui tu es ?

Sourire ravi et grands yeux curieux qui reprennent leur exploration, au-delà de la foule qui s’écarte pour les éviter et qui presse le pas à leur vue, au-delà des cris offensés qu’elle peut toujours entendre derrière elle et de toutes les senteurs dont son nez se délecte. Il y a trop à voir, trop à appréhender, et – il y a beaucoup de monde et elle voudrait tous leur parler, les voir, les connaître – ça lui plaît. Est-ce dont là qu’elle est maintenant ? Et Elle –

- C’est chez toi, tout ça ? C’est à toi ?

Ça ne peut être qu’à Elle, tous les autres ont l’air mal à l’aise, dégoût et colère dans les yeux, si différents d’elle qu’elle dénote totalement dans le paysage. Pagaille est différente d’Elle, aussi, mais Elle dénote aussi, alors elles sont moins différentes entre elles qu’elles le sont des autres.

Elle regarde avec avidité les tables remplies de mets savoureux, elle en veut – et elle veut continuer son chemin, découvrir tout ce qu’il y a de merveilleux à découvrir – et elle veut qu’Elle lui en dise plus, qu’Elle continue ce contact engagé – et elle veut vraiment, vraiment, vraiment goûter à la chose dorée et gonflée et toute chaude devant elle ; pourquoi est-ce si dur pour son esprit de rester sur un seul fil de pensée ?

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

Revenir en haut Aller en bas
Titan
Titan
Titan
SKIP - "Petit mais puissant"
Date d'inscription : 17/12/2021
Messages : 100
Endroit préféré : Aucun, ils sont tous immondes
Titan
Lun 14 Mar - 20:02
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan Ro8w

Pagaille, émerveillement et carambouille

- Qu’elle est mignone cette petite bouille rose ! JE L’ADOPTE !!! • ft Pagaille



Aaaaah c’est devenu vraiment triste Ciranne…
Tout propre, tout lisse, tout chiant à s’emmerder jusqu’à l’os !
Attends ?! C’est quoi c’bruit ? Oooooh du foutoir, de la pagaille, j’aime !

Titan riait d’un doux rire maternel, ses caresses ne cessant pas et voyant ses petites créations qui l’avait suivi commencer à grimper sur cette adorable enfant rose. Des petites poupées qui escaladaient les vêtements pour attendre les épaules puis la chevelure incroyable et s’y nicher comme elles l’auraient fait dans la canopée d’un arbre douillet.

Titan était patiente, elle souriait et émanait d’une douceur et d’une tranquillité sans pareille qui contrastait incroyablement avec sa folie d’il y a quelques instants. Elle ne cessait de cajoler sa nouvelle enfant. Oui c’était sa nouvelle enfant même si elle n’en savait encore rien, même si la Folie ne savait encore rien d’elle, pas même son nom.

- Oooooh ma douce mais toi aussi tu es belle, aussi belle qu’une nouvelle étoile qui brille dans le ciel ~

De nombreuses questions brûlaient ses lèvres et pourtant elle les retenait, les emprisonnant derrière ces barreaux de chair pour ne pas brusquer la petite. La petite Pagaille, ooooh que ce nom lui sied, elle le porte si bien, elle est si adorable laissant dans son sillage des cafouillis et du désordre.

- Pagaille, c’est adorable tout comme toi ! Mon nom est Titan mais tu peux m’appeler maman ma chérie ~

Elle souriait et lui pinçait tendrement et avec délicatesse la partie charnue de la joue avant de doucement lui appuyer sur le bout du nez de façon espiègle. Ses questions lui plaisaient, sa façon de voir le monde lui plaisait.

- Le monde entier est chez moi ma douce ~ Tout ça nous appartient si tu le veux !

Elle riait, provoquant encore plus de pas rapides, de regards inquiets ou inquisiteurs. Le rire de la Folie n’était que trop connu en ces rues et ses leçons d’Art n’étaient généralement pas très bien reçues. Pourtant la cauchemar s’en fichait éperdument et la choupinette à ses côtés n’avait pas l’air de s’en formaliser. Ses yeux brillaient de découvrir le monde, ils brillaient de savoir ce que tout cet étalage contenait alors Titan dans un geste assuré prenait un poori devant elle pour mordre dedans puis un second pour le porter devant la bouche de Pagaille. Il étaient déjà nappés et sucrés, tout juste caramélisés et fruités comme si une confiture les avait recouverts

- C’est un poori !! Goûte ! C’est une sorte de pain indien gonflé mais ça se mange avec plein d’autres choses, c’est triste tout seul !

Elle serrait son bras contre elle et l’emportait alors que le vendeur les ahanait de leur fournir quelque chose en équivalence des pooris consommés, ce à quoi Titan offrit un magnifique majeur en paiement ce qui lui semblait être une rémunération plus que suffisante.

- Viens ! Tiens trempe ton poori dans ce plat tu vas voir !!

Elles avaient changé de stand et Titan trempait son petit pain gonflé dans un plat encore fumant de viande hachée épicée. Le creux du pain gonflé s’emplissait de la nourriture, servant de cuillère pour récolter un encas. La Folie montrait à sa nouvelle petite protégée comment s’y prendre, souriant, émerveillée par l’ébahissement de la jeune tête rose. Pourtant encore elles se faisaient disputer, sortant un grognement à l’artiste qui prenait une orange de son sac pour la jeter au visage de la marchande idiote.

- Voilààààà troc réceptionné sale truie !

Elle tirait à nouveau Pagaille plus loin, la faisant parcourir les étales, riant et se tournant vers elle pour la fixer intensément.

- Alors alors alors ? Comment trouves- tu le poori avec un peu de garniture ? Comment trouves- tu cette rue ? Tu sais qu’il y en a bien d’autres comme ça ?

Halloween
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 24 Mar - 0:05


Look at the world, so close and I'm halfway to it feat. Titan


Et elles continuent à grimper sur elle, les petites créatures colorées, prennent refuge dans sa chevelure et elles sont si adorables, si mignonnes ! Elle les aurait bien câlinées si elle n’était pas autant occupée à se blottir contre – Titan ? Maman ? Elle ne sait pas trop, lequel des deux elle doit utiliser. Elle l’a appelée ma douce, et ma chérie, et ça lui plaît.

Et tout ça, tout ça est à elle, à elles ? Les mets délicieux et leurs odeurs et les lumières et les étoiles et tout le monde qui se presse autour d’elles, à elles ? Dure notion à saisir, et c’est difficile pour Pagaille de se fixer sur quelque chose, Maman qui lui dit que tout leur appartient, Maman qui lui presse le bout du nez, Maman qui la tient toujours contre elle, qui rit aux éclats, et Pagaille a envie de rire aussi, sans trop savoir pourquoi – alors elle rit aussi, joyeuse, extatique, et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de sensations et d’informations nouvelles qui l’assaillent pour qu’elle puisse former ne serait-ce qu’un début de pensée cohérente.

Son regard se perd de nouveau dans la foule et dans les étalages de marchandises, et elle fixe cette petite qui la fixe un peu plus loin, elle ne rit pas, elle, elle ne rit pas du tout, et quand au bout de quelques secondes de l’échange de regard, elle tourne les talons, disparaît derrière les tables, et ce n’est pas la seule qui quitte la rue ; Maman lui met sous le nez – oh ! OH ! C’est la petite chose gonflée et dorée qu’elle voulait tant, un poori, elle essaie de se souvenir du nom, un poori, un poori, et elle croque dedans à pleines dents, ravie, fait tomber des miettes sur elle et par terre.

- C’est trop trop bon !

Elle dit, bouche encore pleine et occupée à mâchouiller le poori. Elle ne trouve pas ça triste, ça la rend vraiment heureuse de l’avoir dans la bouche, le goût sucré et croquant, et elle aurait pu en manger un autre, deux autres, huit autres, douze autres ! L’homme derrière le stand râle, et Pagaille ne comprend pas pourquoi – elle vient de dire que c’est bon, non ? Elle se régale, ça se voit ? Pourquoi n’est-il pas heureux de voir qu’elle est heureuse de manger son poori ? Maman règle la situation, doigt du milieu fièrement dressé, et oh, c’était donc ça. Ce qui manquait. Elle essaie de reproduire le geste, plus maladroitement, main tenant toujours le poori.

Elle regarde Maman plonger son poori dans un plat fumant, odeur délicieuse qu’elle ne saurait décrire, et elle l’imite volontiers, allant juste un peu trop loin, bout des doigts trempant dans l’assiette, pour porter le tout à sa bouche, dégoulinant juste un peu à côté, le long de sa main et de ses lèvres. Oh, qu’est-ce que c’est bon aussi ! Tout est si délicieux ! Ça pique un peu la langue, mais les picotements sont agréables, ça a un goût de reviens-y, et elle plonge une fois de plus le poori dans le plat, juste en même temps que la femme commence à s’agiter également – et roh, qu’est-ce qu’ils sont pénibles, pourquoi sont-ils pénibles comme ça, qu’elle se demande avant de se souvenir de ce qu’elle vient d’apprendre.

Fièrement, elle offre son majeur tendue à la vendeuse, en même temps que son plus grand sourire, et le visage de cette dernière se décompose, avant de recevoir une boule orange en pleine face.

Poum, ça fait, et Pagaille, ça la fait rire, ce bruit.

Elle s’interroge néanmoins. Doit-elle elle aussi jeter quelque chose ? Elle ne veut pas jeter son poori. Elle veut manger son poori, il est très bon, trop bon pour être jeté ainsi sur les sales truies.

Maman la tire plus loin, et Pagaille suit gaiement le mouvement, bousculant au passage quelqu’un qui passe à côté, qui semble sur le point de dire quelque chose, avant de se raviser et d’accélérer le pas.

- C’est délicieux le poori ! répond-elle avec ferveur, hochant la tête et secouant un peu les nouveaux habitants de sa tête au passage. Je veux en manger tout le temps, tous les jours, pour toujours ! Est-ce que les autres choses sont aussi bonnes ? Je vais aller les goûter, je suis sûre que oui ; j’aime cette rue, c’est la meilleure rue que j’ai jamais vu, la meilleure entre celle-ci et…

Elle pointe du doigt là d’où elle vient, là où elle a déjà laissé tout son désordre.

- Elle était très bien celle-là aussi, j’ai trouvé plein de trucs !

Elle passe sa main sur les barrettes étoilées dans ses cheveux, tapotant au passage les poupées qu’elle peut atteindre d’un geste affectueux. Et elle n’a pas fait de signe ni jeté quoi que ce soit sur les gens là-bas, peut-être aurait-elle dû ? Ils auraient été moins agités.

- Où sont les autres ? Elles sont à nous, aussi ? C’est encore plus grand que touuuuuuuut ça ? ponctué de grands gestes de bras. Est-ce qu’elles sont jolies aussi ?

Elle repose sa main dans celle de Maman, contact rassurant, seul repère dans cette foule grouillante de tant d’êtres qu’elle ne connaît pas, et ses yeux se posent sur un autre stand, bulles roses, aussi roses qu’elle, et c’est à son tour de tirer Maman vers l’objet de son attention, faisant dit des éclats de voix lorsqu’elle pousse des corps et écrase quelques pieds.

- C’est quoi ?

Elle demande à Maman en prenant une boule rose, accrochée au bout d’un bâton, entre ses doigts. C’est tout doux, c’est tout mou, et ça colle un peu. Quand elle croque dedans, ça se dissout sur sa langue, sensation si étrange, mais si agréable. Pagaille s’exclame, souriant de toutes ses dents.

- C’est trop bon aussi !! Je le trempe dans quoi, ça– Aïe !!

En se retournant pour poser la question à Maman, ses hanches entrent violemment en contact avec le bout du stand, faisant tanguer celui-ci sous les cris du marchand, et poum, fait un récipient en tombant au sol, éparpillant son contenu poudré sur le pavé. Pagaille, elle, ne peut que se frotter douloureusement l’endroit où elle s’est cogné, ignorant les braillements mécontents de l’autre.

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

Revenir en haut Aller en bas
Titan
Titan
Titan
SKIP - "Petit mais puissant"
Date d'inscription : 17/12/2021
Messages : 100
Endroit préféré : Aucun, ils sont tous immondes
Titan
Dim 3 Avr - 17:19
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan Ro8w

Pagaille, émerveillement et carambouille

- Qu’elle est mignone cette petite bouille rose ! JE L’ADOPTE !!! • ft Pagaille



Aaaaah c’est devenu vraiment triste Ciranne…
Tout propre, tout lisse, tout chiant à s’emmerder jusqu’à l’os !
Attends ?! C’est quoi c’bruit ? Oooooh du foutoir, de la pagaille, j’aime !

Titan se sent fière, si fière comme une maman poule de voir son petit poussin découvrir le monde. Non plutôt une maman T-Rex, les poules ce sont ces cloportes qui courent dans les rues, êtres qui se disent évolués mais qui ont perdu tout de leur mordant, le remplaçant pas des plumes et de la graisse, tout juste bons à se faire bouffer. Maman Folie est fière de sa petite, elle est si adorable à déguster son repas, si mignonne à tremper son poori et ses doigts dans la garniture, accordant sa confiance à Titan qui la traînait ça et là alors que l’instant d’avant elles ne s’étaient jamais vues.

Puis elle rit aux éclats en voyant la petite main tendre ce majeur fièrement. Qu’elle a déjà grandi, elle en laisse glisser une larme au coin de son œil, son bébé apprend si vite ! Son rire est si doux aux oreilles de la Folie, la ramenant sur l’instant présent et cette rue, rassemblant son esprit diffracté comme un million d’éclats de miroirs dispersés après avoir été fracassé, reflétant autant de facettes du monde et de l’esprit tourmenté de la bicolore.

Elle est toute ouïe à cette voix qui la maintient ici et maintenant, ces doux mots qui découvrent le monde avec une aussi grande naïveté que de la curiosité. Ses mots, son enjouement tirent un rire d’adoration de la cauchemar qui la regarde avec de grands yeux emplis d’amour. Elle continue à marcher, accrochée à son bras, incapable de la lâcher, elle ne la lâchera plus jamais, elle est à elle maintenant.

- Tu vas voir, il y a tant de choses délicieuses, ce n’est que le début ! Il faut que tu goûtes tout, que tu vois tout, que tout découvres tout mais tu as le temps mon petit Sucre ~

Le regard de Titan suit la direction que pointe Pagaille, tirant un sourire carnassier vers l’attroupement de gueux qui les fixent comme si l’apocalypse se matérialisait en ces deux corps roses. Oh qu’est ce qu’ils étaient devenus mijorés ces idiots à chouiner dès qu’un peu de désordre hantait leur petite mort tranquille. Que croyaient-ils ? Que le trépas était un long fleuve tranquille ? Que le styx allait être une croisière pour septuagénaires avec déambulateur fourni ? Bande de sous-bran !

Les yeux vairons se ramenaient bien vites sur sa petite, suivant le mouvement de la main dans un couinement d’adoration pour le geste affectueux que sa choupinette avait pour ses créations.

- Oh tu es si adoraaaable ! ces barrettes te vont à ravir, elles t’étaient destinées, à toi et personne d’autre ~

Les questions affluaient et Titan riait avec toute la tendresse qu’elle éprouvait en cet instant, s’empressant de répondre autant qu’elle le pouvait.

- Les autres sont tout autour de nous ma chérie ! Il suffit de continuer notre chemin et il y aura toujours quelque chose de nouveau ~ Tout est à nous !

Elle soupirait, se devant d’être raisonnable quant à son éducation, la voix de Mirage trottant tout à l’arrière de la tête avec des gnagnagna, des prends-garde et d’autres blahblahblaaah. Oui quand il s’agissait de se modérer, la Folie n’écoutait en général que très peu mais elle savait où étaient ses limites et il était hors de question qu’on lui enlève son bébé qu’elle venait juste de trouver. Alors elle lui devait bien juste un peu de vérité.

- Haaaaaaaan ! Par coooontre l'autre Tanche Originelle dirige cette ville. Il est facile de la reconnaître, elle est petite, paraît la plupart du temps jeune, a les cheveux noirs, un nœud rouge sur la tête et se traîne un matou noir avec elle et puis elle a toujours cet air supérieur sur la face quand elle te parle comme si elle te prenait pour la pire des débiles. Elle il ne faut pas l’énerver sinon on risque des ennuis mais si on ne fait pas trop de mal à ces idiots autour de nous, nous sommes les reiiiines de ces lieux !!

Voilà la recommandation était donnée et Titan estimait que c’était déjà assez rabat-joie comme ça alors elle changeait radicalement de sujet. Se prenant à caresser avec amour la petite main qui cherchait la sienne, cajoleries incessantes que sa petite réclamait et dont Titan ne serait jamais assez rassasiée. Et c’était sa chère petite qui lui offrait le changement de sujet parfait : un nouveau stand sur lequel elles se précipitaient.

- Ooooooooh ça choupinette c’est de la barde-à-papa ! Rien à voir avec la barbe qu’ont les gens sur leur face disgracieuse comme l’autre moche là … Tu vas voir c’est dé-li-cieux !

Elle pointait du doigt le marchand dont une barde idiote lui pendait au menton, toute faite de poivre et sel, toute aussi grosse que sa bedaine et son air outragé quand à son tour Titan prenait un pic et engloutissait goulument la confiserie, rejetant le morceau de bois sur le stand dans un rire, prenant une pomme dans son sac et la jetant pile dans la grosse machine éteinte.

- Tiens pourceau tu feras une pomme d’amour avec ça alors arrête de faire une tête de dix pieds de long ou je te la découpe pour la poser comme décorations sur ta tabl-

Le aïe que venait de lâcher son petit ange la coupa net. Titan se précipite le visage déformé par la préoccupation pour regarder le vilain endroit où éclorait bientôt un bleu. Elle lui frottait doucement la hanche avec tout l’amour maternel qu’il faut pour faire disparaître les bobos puis se redresse et prend le menton de Pagaille entre ses doigts pour l’attirer à elle et lui embrasser le bout du nez.

- Et voilà un bisou magique et c’est passé ~

Puis soudainement en furie elle lâche momentanément la main et le bras de Pagaille pour se retourner sur le marchand qui braille comme un goret. Prenant sa plus grosse voix, ses yeux s’emplissent d’une marée noire, déferlant une colère absolue contre ce foutu abruti qui a blessé sa chérie.

- Tu vas fermer ta gueule espère de verrat immonde ! Ferme ton claque merde et regardes moi bien… Ta foutue table miteuse a blessé ma petite, TU as blessé ma petite. Tu crois que je devrais te trancher la main pour réparation ? Ton foutu pot tombé a failli lui couper les jambes et les pieds, tu crois que je devrais te couper un pied en contrepartie ? Peut-être que je devrais bien… oui… Je devrais prendre mon dû, et peut-être ton œil droit avec… ça t'apprendra à nous regarder ainsi.

Elle avait le regard mauvais, elle avait sa main plongée dans son sac, doigts refermés sur le poignard à étriper qu’elle gardait avec elle. Elle avait l’esprit embrouillé et la vision toute concentrée sur ce sale cloporte qui avait blessé sa petite et qui enfin fermer son claque-merde. Sa petite.

Pieds sur Terre, esprit à nouveau ancré dans l’instant, Titan laissait quelques larmes couler en se tournant vers Pagaille, main qui sortait vide de sa sacoche pour aller caresser la joue de sa petite. Voix qui changeait et portait de nouveau, comme si rien ne s’était passé, tout l’amour maternel qui débordait du cœur de la Folie.

- Pardon pardon pardon pardon ma puce ! Je ne t’ai pas fait peur hein ? Le gros tas ne t’a pas effrayé non plus hein ? Sinon je lui botte son sale cul si tu veux ? Tu sais ce qui soignerait ton bobo ? De la glace !!! Tu as déjà goûté de la glace ?! C’est mon dessert préféré il faut que tu en manges !!!

Tout à coup elle la reprenait par le bras, se collant à elle de nouveau, reprenant sa place pour la guider plus loin, laissant les gens tétanisés derrière elles. Elle l’emmenait loin de ces abrutis pour de nouvelles sucreries comme si rien ne s’était passé. Comme si la Folie avait effacé ce pan d'existence en quelques respirations.

- Manges ta barbe-à-papa ainsi, nul besoin de la tremper dans quoi que ce soit ~ C’est comme manger un nuage sucré tu ne trouves pas ?

Halloween

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 10 Avr - 3:25


Look at the world, so close and I'm halfway to it feat. Titan


Pagaille est ravie, ravie de ce contact constant à ses côtés, ravie de toute cette agitation ambiante, bruits de pas arythmiques qui frappent le pavé, voix fortes au loin, rires et lumières qui scintillent. Ravie de savoir qu’en continuant son chemin, elle découvrira d’autres choses, toujours plus de choses, et elle pourrait continuer sa route ainsi à l’infini si elle avait la certitude que la nouveauté la porterait toujours plus loin.

Elle essaie d’écouter, de se focaliser sur les paroles de Maman, attention, attention à la petite tanche au nœud rouge et au matou noir, ne pas l’énerver, ne pas faire trop de mal aux gens qui les entourent – elle acquiesce, hoche vigoureusement la tête, oh, elle ne veut pas leur faire du mal, leur fait-elle du mal ? Elle n’en a pas l’impression, et pourtant ils s’écartent, la regardent avec leurs yeux tous plissés. Incompréhension, vite oubliée lorsque la friandise en coton lui tombe sous le nez, goût sucré envahissant ses papilles.

Barbe-à-papa, retient-elle, barbe-à-papa elle se répète en engloutissant la sucrerie, ne prête pas attention à ce que dit le vendeur, ne prête plus attention à ce que lui répond Maman, ne prête pas attention à la table derrière elle jusqu’à rentrer en collision avec celle-ci.

Aïe, et ses yeux sont un peu humides – ça ne fait pas si mal que ça, mais c’est surprenant, sensation nouvelle qui la prend de court. Déjà la douleur se diffuse, ne laissant qu’une vague chaleur derrière elle, et Maman y est sans doute pour quelque chose, main bienveillante venant frotter le bobo.

Un bisou sur le bout du nez – elle glousse, de surprise et d’amusement, parce qu’elle ne s’y attend pas, mais ça ne lui déplaît pas – et ça va beaucoup mieux, « bisou magique » efficace et vaguement Pagaille se demande si elle peut faire la même chose, quand la main de Maman glisse de la sienne, la laissant pantoise, pour une fois immobile, clignant doucement des yeux pour comprendre ce qu’il se passe.

Le marchand hurle et hurle, mots auxquels elle ne porte aucune attention, toute celle-ci focalisée sur la silhouette bicolore qui s’éloigne ; pas bien loin, certes, mais plus loin qu’il n’y a à peine quelques secondes, déjà trop loin, et elle amorce un pas pour la rejoindre quand une voix retentit, si forte que le silence se fait autour d’elle afin de lui laisser la place de s’étendre, de résonner au milieu des passants qui ne passent plus, se stoppent dans leurs pas pour se demander ce qui se passe, pour observer la scène qui se déroule devant eux.

Pagaille ne comprend pas tout de suite que c’est Maman qui hurle ainsi ; rugissement contrastant avec le ton si doux qui lui était dirigé auparavant. Elle ne prête pas tant attention aux vociférations qu’elle énonce qu’à son visage, regard noir et empli d’une émotion qu’elle ne connaît guère encore, mais qu’elle sait qu’elle ne veut pas, vraiment pas, dirigée vers elle. Le vendeur a arrêté de hurler, lui, yeux écarquillés, semblant vouloir prendre la fuite mais restant ici, statue de cire immobile, recevant chaque parole sans rien y répondre ; il est si inerte, si inanimé, que si Maman ne bougeait pas encore Pagaille aurait pensé que tout autour d’elle s’était arrêté, foule derrière elle figée comme elle-même l’est en ce moment.

Moment de flottement.

Tout lui semble si silencieux, soudainement – distraitement, elle entend un tap, tap, tap, et elle se demande d’où ça vient avant de se rendre compte que c’est son pied frappant le sol qui se fait entendre ainsi dans le vide ambiant. Le silence résonne bizarrement à ses oreilles, bien moins agréable que la cacophonie de plus tôt, et elle a envie de dire quelque chose, juste pour y mettre fin, pour remplir un peu l’espace si aphone, mais finalement Maman revient, Pagaille lovant sa joue bien volontiers contre sa main.

Ses yeux sont mouillés, ils débordent, et ceux de Pagaille semblent vouloir faire la même chose en les voyant ; alors elle approche son visage de celui de la bicolore pour lui apposer un bisou sur le nez, espérant que la magie marche dans les deux sens.

Elle secoue la tête – non, elle n’a pas peur de Maman, non, elle n’a pas peur du gros tas non plus, la peur a tétanisé les gens autour de Pagaille, mais ce n’est pas ce qu’elle ressent. Comment décrirait-elle se qu’elle ressent ? Elle aurait sans doute du mal – ce n’est pas de la peur, mais son estomac est remonté jusqu’au bord de ses lèvres, et ses mains tremblent toute seules, et son pied frappe le sol encore et encore avec trépidation, agitation. Ce n’est pas un sentiment qu’elle a eu l’occasion d’expérimenter (il y en a si peu en vérité, il lui en reste tant), mais ce n’est pas désagréable.

Étrange ; hors de sa portée ; nouveau.

Pas désagréable.

La seule partie désagréable, les larmes que Pagaille essuie hâtivement sur le visage en face du sien, seule chose qu’elle ne veut pas ressentir, pas maintenant, plus jamais.

Maman lui parle de desserts, de glace, et le moment est oublié.

- Non, yeux qui pétillent, voix qui reprend enfin son cours, j’ai jamais mangé de glace ! Mais si c’est ton préféré, ça ne peut que être bon…

Et ça repart, collée contre sa guide, visages épouvantés et remuements craintifs tout oubliés ; elle mange la barbe-à-papa comme ça, comme Maman le lui dit, et c’est si bon, si doux, tellement doux que plus elle en mange, plus sa langue semble saturée, picotements qui semble lui indiquer que c’en est assez, mais elle l’ignore ; c’est beaucoup trop bon.

- Si, si c’est vraiment très bon ! Comme un petit nuage, oui, tout rose comme moi et est-ce que tu en veux ? demande-t-elle tout en continuant à en manger. Je crois que ma bouche n’en veut plus, mais c’est tellement booooon…

Et une question lui traverse l’esprit, celle qu’elle se pose depuis le début de sa nuit, mais qu’elle a oubliée depuis, qui lui revient maintenant, alors il faut qu’elle demande avant de la perdre de nouveau.

- C’est où ici ?

Grands gestes de son bras libre, manquant de frapper quelqu’un marchant un poil trop près du duo. Elle ne sait pas où elle est, elle ne sait pas où elle va. Ne sait pas d’où elle vient, non plus, mais cette interrogation-ci lui semble moins importante, moins essentielle pour elle que ne l’est l’instant présent, l’endroit présent ou ceux à venir. Alors qu’elle interroge, elles se tiennent devant un stand, bacs colorés de tant de couleurs différentes qu’elle ne sait où donner de la tête. Elle hésite, hésite et hésite encore, et la vendeuse derrière ne semble pas rassurée, jette des coups d’œil discret à ses improbables clientes.

- Il y en a trop… murmure-t-elle. Je veux du rose… Et du bleu… Et du vert…

La jeune femme devant elle semble elle-même hésiter un instant, une demie seconde en réalité, avant de s’emparer d’un pot pour y glisser une boule de chaque couleur demandée par Pagaille. Celle-ci observe le geste, fascinée, cuillère en métal qui vient racler la surface colorée des bacs. Elle lui tend finalement le tout, sourire plaqué sur le visage.

- Voilà. C’est la maison qui offre.
- La maison ? La tienne ?

Hochement vif de tête, et Pagaille s’illumine encore plus ; c’est sans doute moins la gentillesse qui pousse la marchande à agir que l’instinct de survie, mais elle ne fait guère la différence, tendant son précieux bien vers Maman.

- Regarde, c’est de la glace ! Tu en veux ? Tu as entendu, sa maison nous en offre !

Elle-même prend une grosse cuillerée de la boule rose, et elle croque à pleine dents dans le dessert glacé – et, oh, là, là, choc soudain, douleur qui lui vrille la tête soudainement. Elle laisse le reste de sa bouchée retomber au sol, bouche entrouverte alors qu’elle essaie de comprendre ce qui vient de se passer.

- C’est froid ! se plaint-elle à Maman, visage tordu en une grimace. C’est froid sur les dents et dans la tête…

La douleur repart aussi vite qu’elle est arrivée, mais elle jette un regard méfiant à son bol. Est-ce vraiment ça le dessert favori de Maman ?

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

Revenir en haut Aller en bas
Titan
Titan
Titan
SKIP - "Petit mais puissant"
Date d'inscription : 17/12/2021
Messages : 100
Endroit préféré : Aucun, ils sont tous immondes
Titan
Dim 17 Avr - 14:07
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan Ro8w

Pagaille, émerveillement et carambouille

- Qu’elle est mignone cette petite bouille rose ! JE L’ADOPTE !!! • ft Pagaille



Aaaaah c’est devenu vraiment triste Ciranne…
Tout propre, tout lisse, tout chiant à s’emmerder jusqu’à l’os !
Attends ?! C’est quoi c’bruit ? Oooooh du foutoir, de la pagaille, j’aime !

Sa petite, son bout de choux ne fuit pas après la marée de colère déversée dans cette rue. Elle vient même se rapprocher de Titan les yeux tout émus de la voir ainsi, mère culpabilisant de s’être emportée ainsi, contrôle perdu un instant, elle aurait pu heurter sa petite si elle avait été plus loin, si elle avait récupéré son dû sur ce porc.

Bisou magique qui revenait sur Titan, lui faisant frétiller le nez et arrachant un rire cristallin enchanté et un sourire immense. Son cœur de mère débordait d’amour à n’en plus pouvoir. Même les larmes sont effacées de doux gestes, enlevant cette chape de plomb qu’avait apportée la colère sur le cœur de la cauchemar bicolore. Elle ne peut s’en empêcher, Titan vient serrer fort Pagaille dans ses bras, amour débordant jusqu’à ses lèvres.

- Oh ma chérie, je t’aime !

L’existence reprend son cours, calme retrouvé et nouvel objectif pour le duo rose. Elles ont une glace à aller chercher. Titan se sent ravie de pouvoir être la première à faire goûter une glace à Pagaille, lui faire goûter toutes ces bonnes choses et lui faire découvrir le monde.

- Oh oui tu vas voir c’est merveilleux ! C’est encore meilleur en été d’ailleurs, on reviendra souvent en prendre ~

Les yeux vairons viennent contempler sa fille, la barbe à papa et sa bouche toute sucrée à nouveau. Titan sort un mouchoir de son sac dans un rire et essuie les traces de sucre sur le minois mignon de son bébé lui répondant en même temps, accompagnant le geste tendre de mots encore plus doux que la sucrerie sur le bâton.

- Ooooh, oui j’en veux bien !

Elle ouvre grand la bouche dans un petit rire et attrape un gros morceau de barbe à papa qui disparaît dans un mouvement agile et rapide de la langue tout entier dans la bouche de Titan.

- Hop ! Magie ! Disparition ~

Elle laisse fondre le nuage sur sa langue et ri en voyant les gens tétanisés autour d’elles. Journée normale pour deux cauchemars qui font bien leur travail, journée normale pour Titan, une bonne journée en somme. Alors que les yeux bleu-rose de la Folie se posent tout autour d’elles, la question surgit, plus sérieuse qu’il n’y paraît mais légère et empreinte de curiosité intarissable.

- Huuuum, ici nous sommes devant la marchande de glaces, visiblement un magasin nommé de la façon la plus originale “Aux mille saveurs”... Qui se trouve dans la rue du Ventre-plein ! C’est une rue pleine de bonnes choses à manger… il faut bien leur reconnaître cette unique qualité je crois à cette bande de sac à merde. C’est une des nombreuses rues de la ville de Ciranne ! Tu auras biiieeeeen le temps de toutes les voir ma choupinette !

Elle lui appuyait de nouveau sur le bout du nez de façon espiègle en riant, pas du tout décidée à lâcher sa choupinounette de sitôt. Titan sourit aux yeux emplis d’étoiles de Pagaille devant ce stand bien fourni en glaces de différentes saveurs. Elle sourit d’autant plus en constatant le choix enfantin et adorable de la petite cauchemar et surtout de la réaction docile de la vendeuse. Elle savait où était sa place. Évidemment que c’était la maison qui offrait, c’était la moindre des choses.

- Bien ~ Sers moi une glace fraise - chocolat.

Pas d’insultes, pas de méchanceté, juste un ton sûre d’elle et directif. Titan reconnaissait les serviteurs qui méritaient un poil d’effort de sa part lorsqu’ils se présentaient. Après tout, elle avait répondu gentiment à sa petite, ça méritait au moins de rester en vie. Titan sourit de toutes ses dents, affectueuse elle repousse doucement la glace vers la bouche de Pagaille dans un clin d'œil.

- Non merci ma douce ~ La dame me sert ma glace, goûte la tienne !

La petite ne se fait pas prier et croque dans la boule glacée pour finir avec le meilleur brain-freeze et le tout premier de toute sa vie, déclenchant un rire tonitruant de la part de Titan devant sa réaction.

- Oooooooh c’est normal chérie ! Il faut la manger doucement d’abord, regarde…

Elle prend le cornet que lui offre la marchande sans un coup d'œil pour cette dernière qui s'affaisse presque derrière son étale de voir les deux rosées partir sans avoir abîmé son échoppe ou provoquer d'esclandre. Titan tire gentiment le bras de Pagaille pour l’amener vers un banc au soleil de l’autre côté de la rue, juste à côté d’un magnifique bac de fleurs et d’un arbuste. Elle s'assoit et tapote la place à côté d’elle tout en lui montrant ses gestes avec précision. Elle poste le cornet à sa bouche, choisissant une boule de glace fraise et sort la langue pour la laper doucement et revenir savourer la portion prise et recommencer.

- Tu vois ? Doucement comme ça, c’est meilleur, mais attention dou-ce-ment ! Sinon tu vas faire tomber toute ta glace par terre ~ C’est surprenant hein ? C’est bon mais c’est tout froid juuuuusque … Là !

Pour ponctuer son dernier mot, Titan vient poser son doigt juste entre les deux yeux de Pagaille, là où le froid engourdit la tête, là où la sensation est si forte qu’elle stoppe toute réflexion. C’est si bon quand ça arrive à la Folie, quand tout se tait, tout d’un coup ! Elle ri et ri et ri en recommençant à lécher sa glace, chocolat puis fraise et encore et encore.

- N’est-ce pas bon quand on s’y attarde ?

Elle tend sa boule chocolat vers sa petite pour qu’elle goûte cette nouvelle saveur en la couvant de ses yeux maternels. Et comme si la conversation avait un sens logique elle reprend :

- Tu viens d’arriver n’est-ce pas ? Tu viens de naître ma chérie ?

Halloween
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 1 Mai - 18:36


Look at the world, so close and I'm halfway to it feat. Titan


La ville de Ciranne, la rue du Ventre-plein… Eh bien pour commencer, elle l’aime déjà, cette rue ! Elle ne sait pas trop encore ce qu’est ‘Ciranne’, mais c’est une question qui reviendra un peu plus tard, quand elle sera moins obnubilée par toutes ces bonnes choses qui l’entourent, ces pooris et ces barbes-à-papa et ces… Glaces. Dont la première bouchée ne fut pas des plus agréables pour elle, il faut bien l’avouer. Pagaille continue à regarder d’un air méfiant sa friandise glacée, dubitative, alors que Maman rit à ses côtés. Encore une fois, elle se laisse entraîner par cette dernière, la suivant avec grand plaisir sur le banc, pieds qui balancent dans le vide une fois assise. Le soleil est si agréable sur sa peau, caresse sous laquelle elle aimerait rester pour toujours, avec ses gourmandises en main.

Elle observe Maman faire, puis l’imite avec application. Un coup de langue sur la boule rose, doucement, doucement… Oh ! C’est vrai que c’est meilleur ainsi, quand le goût à le temps de se propager à travers sa bouche, et c’est amusant, de le laisser fondre sur sa langue, disparaissant comme l’a fait la barbe-à-papa, mais totalement différemment… Elle alterne, un goût après l’autre, un peu trop vite, saveurs qui se mélangent et boules qui menacent de rejoindre le sol à chaque lapée. Elle rit quand le doigt se pose entre ses yeux – c’est surprenant, oui, et ça l’a surprise tout à l’heure, mais le froid n’est pas si désagréable, et encore moins quand le soleil lui chauffe le corps et que la glace se charge d’éviter que ça ne soit trop chaud.

Elle goûte avec plaisir la glace au chocolat que lui tend Maman – visage déjà barbouillé de sa propre friandise, crème glacée jusque sur le bout du nez. C’est délicieux.

- C’est le meilleur goût, celui-là, déclare-t-elle avec affirmation. Je comprends pourquoi c’est ton préféré, c’est trop bon !

Au-delà du goût de la glace, elle-même serait bien incapable lequel des délices elle a goûté jusqu’ici est son préféré. Tous sont merveilleux, à leur manière, et elle apprécie chacun d’entre eux tout en se demandant combien d’autres existent dans cet rue, dans ce monde. La question est posée, et Pagaille doit y réfléchir une seconde.

- Oui. Je crois ? Je n’étais pas là avant, et maintenant… Je suis là.

Elle regarde autour d’elle, au-delà de la rue d’où elles viennent.

- Je ne me souviens plus où j’étais, avant d’être là.

Elle y réfléchit, pourtant. Son premier souvenir, quel est-il ? Elle essaie de remonter le fil, flou, tellement flou. Non, non, la première chose dont elle se souvient, c’est les lumières de la rue, les bruits des gens autour. Même en se refaisant le film en arrière – les glaces, la colère, la barbe-à-papa, les pooris, Maman, le bazar, les bruits, les gens et les lumières… Non, il n’y a rien, rien au-delà de tout ça. Et ça la confuse ; d’où sort-elle, donc ? Pourquoi est-elle ici ? Est-ce important ? Elle a l’impression que c’est important.

- On est où, là ?

Question répétée, un peu plus insistée. ‘Là’ semble être si vaste, tout d’un coup. Monde contenu il y a quelques instants dans une rue, deux rues, mais dont elle réalise peu à peu l’étendue. Elle regarde plus loin, à l’opposé d’où elle vient. Ça continue, ça continue, plus de gens et plus de choses à voir encore. Cette étrange sensation de plus tôt qui la reprend, perdue et floue au milieu de la foule, tout qui va trop vite pendant qu’elle reste immobile, incapable d’appréhender tout ce qui se déroule autour d’elle, simple spectatrice transportée par le mouvement.

Froid qui coule le long de son bras.

- Oh mince !

Elle relève brusquement son bras qui soutient son cornet, crème glacée lassée de rester sous la chaleur du jour, et elle lape ce qu’elle réussit à rattraper, gouttes colorées qui descendent jusqu’à son coude. Elle essaie de se dépêcher à manger ce qui reste dessus son cornet, pour éviter qu’il ne finisse sa route sur le pavé ou sur le banc.

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

Revenir en haut Aller en bas
Titan
Titan
Titan
SKIP - "Petit mais puissant"
Date d'inscription : 17/12/2021
Messages : 100
Endroit préféré : Aucun, ils sont tous immondes
Titan
Jeu 12 Mai - 13:42
Look at the world, so close and I'm halfway to it – Titan Ro8w

Pagaille, émerveillement et carambouille

- Qu’elle est mignonne cette petite bouille rose ! JE L’ADOPTE !!! • ft Pagaille



Aaaaah c’est devenu vraiment triste Ciranne…
Tout propre, tout lisse, tout chiant à s’emmerder jusqu’à l’os !
Attends ?! C’est quoi c’bruit ? Oooooh du foutoir, de la pagaille, j’aime !

Titan hoche la tête entendue un énorme sourire fier fendant son visage, toute en extase de voir sa fifille si mignonne choisir elle aussi le chocolat comme parfum préféré.

- N’est-ce pas ? C’est le meilleur et le plus gourmand, on peut manger du chocolat sous pleiiin de formes et je te ferai tout goûter un jour ! Mais pas aujourd'hui sinon tu seras malade ma chérie !

Elle riait, certaine que Pagaille lui aurait demandé de l’emmener là où était tout ce chocolat si différent pour tout découvrir, prenant les devants pour ne pas la décevoir sachant très bien qu’elle tiendrait sa promesse. La seconde cauchemar n’était pas prête de lâcher cette petite boule rose de sitôt.

Et la réponse venait, un peu confuse, tout autant que l’esprit de ce jeune bébé. Elle venait couiner d’amour et lui pincer tout doucement une joue et lui faire un bisou sur celle-ci entre deux lampées, ajoutant du chocolat au barbouillage déjà là. Puis la question revenait, petit être curieux qui veut en savoir encore plus.

- Tu sais déjà dans quelle rue tu te trouves et dans quelle ville : Ciranne. Tout ça, nous comprises, nous trouvons sur le monde de l’Entre-passe. C’est son nom. Il n’y a pas que la ville dans ce monde, il y a beaucoup d’autres choses comme une énorme montagne, des forêts, un marais, une plaine et la mer… Je te ferai tout visiter c’est promis ! Cependant jures-moi de ne pas aller seule dans le marais, tu pourrais te perdre et tout oublier d’accord ? Le marais fait ça et je ne voudrais pas que tu m’oublies hein ?

Titan la regardait intensément, tout à coup très sérieuse pour se faire bien comprendre. Elle ne voulait pas lui faire peur, loin de là, mais elle ne voulait pas non plus que sa Pagaillounette ne s’attire des bricoles. La cauchemar continue à engloutir sa glace, croquant dans son cornet à pleines dents avant que tout ne fonde et riant très fort, trop fort à celle qui coulait le long du bras de Pagaille. Les passants se figeant pour les regarder avant de filer vite, n’oubliant pas le visage de la Folie.

Titan ri et ri encore en hochant encore une fois de la tête appréciant le réflexe de son enfant qui lapait chaque parcelle de cette gourmandise alors qu’elle-même finissait son cornet comme la goulue qu’elle était.

Soudain du brouhaha provenant d’où elles venaient attira l’attention de la Folie qui penchait la tête, les yeux écarquillés comme une poupée sans vie. Toute son attention était fixée sur ce bout de rue avec ce gros lard ventripotent qui beuglait et les pointait du doigt tout rouge. Il était en train de les dénoncer ce porcelet ?! Deux grandes silhouettes bien faites l'écoutaient attentivement, tant rassurantes et calmes que c’en était écœurant, probablement des sbires de l’autre tanche originelle. Elle pris le poignet de sa choupinette et se leva tout à coup du banc dans un bon désarticulé.

- Il est temps de filer ma puce ! Tu sais jouer à cache-cache ? Regardes, tu vois les vilains pas beaux monsieurs tout propres sur eux là-bas avec le gros tas ? On va vite filer et courir. Nous on file et eux nous courent après, c’est un peu un mélange de trape-trape et cache-cache ~

Elle la tirait pour l’inciter à la suivre, sautillant sur place, impatiente et une moue de dégout parant ses traits quand elle regardait en direction des passeurs là pour maintenir l’ordre. Elle ne pouvait s’en empêcher… Elle hurlait à leur intention :

- Bande d’immondes tas de merde rabat-joie ! Allez sucer des coquillages ça vous occupera !

Et elle tirait, tirait, tirait Pagaille pour l’emmener le plus vite possible dans la direction opposée qu’elles n’avaient pas encore visité, tout du moins pour la jeune cauchemar en herbe, de son côté Titan connaissait par cœur chaque recoin de ce monde décrépit qui retrouvait un peu d’amusement avec cette bouille rose d’amour.

Halloween
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: