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With new horizons to pursue – Emile
Anonymous
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Lun 4 Avr - 2:03


With new horizons to pursue feat. Emile


C’est tellement beau les Plaines.

Avant, quand elle est arrivée, ça l’était moins ; blanche, trop blanche neige à perte de vue, du blanc, du blanc, du blanc et encore du blanc – et qui aime le blanc ? C’est comme le noir, tout plat et franchement ennuyant. Mais maintenant que l’Hiver quitte enfin les lieux, les Plaines sont resplendissantes, petites fleurs partout sous ses pieds, et elle aime s’y promener et y voir tout ce qu’il y a à y voir.

Aujourd’hui, le vent souffle et souffle, et Pagaille adore quand le vent souffle parce qu’il transporte avec lui l’arôme sucré qu’elle aime tant, douce caresse pour ses sens et elle tourne, vire, rit au milieu de la verdure naissante, laissant éclater sa joie aux yeux de tous ceux qui viendraient à passer par là.

Ce qui est le problème, d’ailleurs.

Aujourd’hui, personne ne passe par là. Et ça, Pagaille, elle aime. Elle aime les gens, elle aime voir du monde, et parfois elle aime les embêter un tout petit peu de rien du tout mais il n’empêche qu’elle les aime quand même, de tout son être, comme elle aime tout ce qu’elle aime de tout son être. Elle hésite un instant à retourner à Ciranne, replonger dans son agitation et ses fourmillements, quand elle aperçoit au loin une silhouette familière, à l’orée de la Forêt aux mille teintes. Oh, oh, oh, ne serait-ce pas là son grand oiseau préféré ?

Ni une ni deux, elle dévale les Plaines vers la silhouette, lui fonçant dessus avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine pour se coller à lui, ailes toutes douces contre sa peau.

- Émile !! Tu fais quoi ? Tu dessines ? Tu dessines quoiiiii ?

Elle se penche par dessus son épaule, tentant de voir ce qu’il est en train de dessiner.

Émile, elle l’aime beaucoup. Il a les cheveux aussi carotte que ceux du cordonnier, et les yeux de la même couleur, et surtout, il a des ailes, grandes ailes qu’elle se plaît à toucher et à sentir entre ses doigts – même s’il lui est arrivé quelques fois de se prendre le retour de ladite aile dans la figure, c’est un risque qu’elle prend sans aucune hésitation. Et il dessine, de jolies choses, et elle aime dessiner aussi même si elle n’a jamais la patience de terminer ses œuvres, et elle aime le voir à l’ouvrage.

- C’est beau les Plaines hein ! Et le Printemps, tu as vu toutes les fleurs ? Et la Forêt, regarde comme elle est jolie – tu devrais la dessiner, elle est si jolie maintenant que tout la neige est partie...

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

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Anonymous
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Lun 4 Avr - 20:20
With new horizons to pursue
Dans quoi je me fais embarquer encore ?
Je vais me répéter, et vous allez finir par penser que je récite constamment un dialogue pré-enregistré, mais j’adore aller dans les plaines. Et en vrai, vous n’auriez pas totalement tort de penser ça. Alors, pour cette fois-ci, je vais essayer de varier un peu la forme, et nous allons voir si vous me connaissez bien !

Première question ! Pourquoi est-ce que j’aime autant aller dans les prairies ? Réponse 1 : Parce que j’adore le vert ? Réponse 2 : Parce que c’est calme, puis c’est éloigné de tout, et je déteste les gens. Je déteste les gens parce qu’ils me bouffent mon énergie, que j’ai une batterie sociale foireuse, et qu’ils semblent tous prendre un malin plaisir à la détruire avec leurs discussions à la cons sur la pluie et le beau temps, puis qu’est-ce que j’en ai à foutre que ton petit chat, Tinky, va vraiment mieux, et qu’il n’a plus mal à la patte, puis bon sang, pourquoi est-ce que tout le monde s’entête à venir me déranger lorsque j’ai besoin d’être dans ma bulle, c’est franchement agaçant, puis je me fiche vraiment de savoir comment tu vas, je ne veux pas te parler merde ! Et réponse 3 : Parce que les nuages ont tous une forme d’artichaut, et que c’est vachement amusant.

Allez-y, vous avez quelques minutes pour réfléchir. Je vous regarde. Je sais, le choix est compliqué, il faut dire que j’ai vraiment tout fait pour ne mettre aucun sentiment dans aucune de mes réponses, être distant pour ne pas vous donner d’indice. Vous voulez que j’arrête de parler pour que vous puissiez réfléchir peut-être ? D’accord, on fait ça !

….


…………


…………………………


C’est bon ? Vous avez la réponse ? Allez-y, je vous écoute alors. La deux ?! Comment avez-vous deviné, et aucune hésitation habite vos traits, me voilà tout surpris ! En effet, je viens bel et bien dans le fin fonds des plaines pour échapper aux tourments de la ville, et s’Emile et un bruit, et discussions inutiles. Puis, je n’arrive pas à dessiner quand on me dérange. C’est impossible, je ne suis pas capable de faire plusieurs choses à la fois, et je suis incapable de ne pas écouter lorsqu’on me parle. C’est un véritable drame dans ma vie.

En ce moment, je dessine toujours la même chose. Un bleu pastel recouvre ma page, et quelques méduses y volent. Entre elles se trouvent une jeune fille à la peau presque translucide parsemée de petites tâches de rousseurs bleutées. Elle tend les mains vers un des animaux marins, tout intriguée. Elle se confond à ces fascinants animaux. J’adore la dessiner. Je ne saurais dire pourquoi, mais celle-ci, j’aimerais tellement qu’elle prenne vie. Je m’y suis attaché, avec le temps.

Une petite brise. Je relève le nez. Ha, qu’est-ce que j’aime l’atmosphère de ces prairies, le silence qui y règne… Attendez deux minutes. Ce n’est absolument pas calme. Il semblerait qu’un troupeau entier de bovins soit en train de me charger… Avant même que je n’ai eu le temps de me retourner, une petite silhouette me saute dessus, se cachant plus ou moins dans les ailes qui habillent magnifiquement mon dos. Ok. Je rajoute une quatrième réponse : Pour fuir Pagaille. Elle commence à déblatérer des questions sans prendre le temps de respirer. Elle parle vraiment vite, et elle est toujours surexcitée. Je lui donne un petit coup d’aile, ferme le petit carnet, et me relève. Je fourre mes mains dans les poches et commence à avancer, tentant désespérément de la fuir, en gardant le regard droit, et un visage fermé. « Plus rien. Il n’y a rien d’intéressant à voir, passe ton chemin. »

Au fond, je crois que je l’aime bien. Mais que, comme chaque personne que je croise, je préfère éviter afin de conserver un brin de santé mentale : « Ouais. C’est joli. Et je l’ai déjà fait, et je l’aurais probablement refait si tu n’étais pas venue me trainer dans les pattes. »


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Dim 10 Avr - 3:25


With new horizons to pursue feat. Emile


Pouf, petit coup d’aile, et elle s’éloigne de quelques centimètres, juste assez pour ne pas risquer de s’en prendre un autre. Alors qu’elle se penche pour apercevoir le petit carnet, celui-ci se ferme, lui faisant lâcher un ‘ooooh’ déçu, moue boudeuse au visage ; elle voulait voiiiiiiiiir… Le jeune homme se relève, et elle l’imite joyeusement, marchant à ses côtés et ne le lâchant pas d’une semelle.

Pagaille lâche un petit cri enthousiaste quand il acquiesce à ses paroles.

- Ouiiiii c’est trop joli ! Oh, tu l’as déjà fait, je peux voir ?? Pourquoi tu veux pas le faire maintenant que je suis là ? Je peux la dessiner avec toi si tu veux, je crois que j’ai mon carnet… Avec moi…

Elle fouille, fouille au fond de son sac, manquant de trébucher sur une branche au passage et de s’étaler au sol de tout son long. Ses doigts rencontrent de nombreuses choses, certaines dont elle n’est pas sûre de la provenance, ni même de ce que c’est exactement, mais pas de traces de son cahier de dessin… Où l’avait-elle laissé, encore ? Elle fouille encore, encore, et… AH AH !

- TIENS ! T’en veux un ?

Fièrement, elle lui tend un caramel dur – enfin, plutôt, deux caramels durs agglutinés ensemble et un peu fondus à force d’être au fin fond de son sac, avant d’en saisir trois autres pour elle-même, qu’elle fourre dans sa bouche sans cérémonie.

- Il fait super beau aujourd’hui ! T’es pas content que l’Hiver soit fini ? Moi, si, j’aime mieux comme ça avec les fleurs et le vent qui souffle, tu sens le sucre ?

La bouche pleine, son qui sort un peu étouffé par les caramels. Elle observe la forêt devant elle, merveilleuse forêt toute parée de dorée, si belle et scintillante.

- Tu sais qu’on peut manger les feuilles ? Enfin, pas maintenant, on m’a dit pas maintenant, mais quand l’Automne sera là… Petit soupir contrit. C’est loin, encore l’Automne… Tu en as déjà vu un ? Ça sera mon tout premier ! Et puis après– OOOOH REGARDE !

Elle agrippe le bras d’Emile, surexcitée. A quelques mètres d’eux, juste à l’entrée de la forêt, se trouve un Picoti. Oh, un Picoti, elle en a toujours voulu un ! Hélas, elle n’en a vu que rarement, et les rares fois où elle a tenté de s’approcher, ils ont fuit avant qu’elle ne puisse arriver jusqu’à eux. Il faut y aller plus doucement, lui a-t-on dit. Être moins agitée, moins bruyante – mais comment voulez-vous qu’elle ne le soit pas devant une telle créature !

Celui qui se tient devant eux est sublime. Corps félin, pelage noir et soyeux orné d’immenses ailes de jais, avec une tâche blanche s’étendant du haut de son cou jusqu’en dessous de son ventre. Ce n’est pas le plus coloré qu’elle ait jamais eu l’occasion d’observer, mais il a un drôle d’air, avec son long bec orange et jaune et rouge et ses yeux bleus tout ronds ; ça lui plaît.

- Regarde, regaaaaaarde !

Elle chuchote, mais son chuchotement se rapproche beaucoup plus que ce que l’on pourrait appeler ‘un volume sonore normal’, comparé à sa voix de poissonnière habituelle.

- C’est un Picoti ! Il est beau, tu as vu il a des grandes ailes comme toi ! Fin toi elles sont blanches… C’est mieux en noir je trouve. Ça serait encore mieux avec de la couleur, tu crois que ça se teint ? Les tiennes, pas les siennes, je pense pas qu’il apprécierait. Viens on va le voir !

Elle tire un peu sur le bras d’Emile, l’invitant à s’avancer avec elle. Elle a vraiment, vraiment envie d’aller l’observer de plus près.

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

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Mar 12 Avr - 12:50
With new horizons to pursue
Dans quoi je me fais embarquer encore ?
Je tape un petit peu plus fort des pieds en accélérant légèrement. Aaah mais c’est vraiment une pipelette, elle est épuisante ! Je ne sais pas trop ce que j’espère faire en tapant ainsi des pieds, peut-être la faire fuir ? Un peu comme pour les chats un peu trop collant ? Pschit pschit ! Elle se met à fouiller avec enthousiasme dans son sac. Comment est-ce possible d’avoir autant de bordel dans un aussi petit sac ? Qu’est-ce qu’elle met dedans ? Je ne prends toujours que le strict minimum, et encore, parfois, ça arrive à m’embêter, alors avoir autant de chose… Puis, on est d’accord qu’elle cherchait un carnet à la base ? Ce n’est pas moi qui ai mal entendu ? Alors pourquoi, POURQUOI, elle sort deux caramels ? Puis, ils ne donnent pas trop envie d’être mangé… Je refuse poliment sa proposition d’une petite négation de la tête : trop peur de mourir une deuxième fois. Je ne me souviens pas de la première fois, mais mon petit doigt me dit que je n’ai pas envie de m’en rappeler, et encore moins de m’en souvenir !

Et elle recommence à blablater de plus belle pour parler de la pluie et du beau temps. Les discussions barbantes dans toutes leurs splendeurs, mais dit avec un enthousiasme surprenant. Elle parle vite en plus. Quelle énergie ! Je n’en ai pas le quart, je suis à deux doigts de l’admirer. Ouais, si je n’étais pas trop occupé à prier de toutes mes forces absolument tous les dieux qui existent potentiellement pour qu’elle se taise, peut-être que j’aurais un petit peu de temps pour l’admirer. Puis, elle parle la bouche pleine, et je déteste quand les gens parlent la bouche pleine : « Personnellement, j’apprécie énormément le son léger du vent. Tu ne veux pas essayer de l’écouter ? Il fait une jolie petite musique ! »

Elle ne prend même pas réellement la peine de m’écouter. Elle est repartie de plus belle. Manger les feuilles ? Quelle idée farfelue ! Rien n’a de sens dans ce qu’elle dit, ça lui correspond plutôt bien à cette petite Pagaille. Elle se jette sur mon bras. Mon regard va doucement chercher le centre de ses intérêts. Un picoti. C’est rare qu’ils soient aussi proches de la population. Enfin, pour ceux qui ne sont pas domptés. Mais je n’ai pas grand espoir : Pagaille est malheureusement là. Il va fuir dès qu’elle va faire un pas en avant…

Puis, elle ne parle encore pour rien dire… Je fronce les sourcils. Elle déconne là ? « Non. Tu ne coloreras pas mes ailes. » Idiote. J’étais vraiment à deux doigts de le rajouter, mais je ne sais pas être méchant. Je n’aime pas le conflit… Donc j’évite d’insulter les gens ! Je la suis calmement. Bien plus calmement qu’elle n’avance. Est-ce qu’elle va m’accuser lorsque le picoti aura fui ?  « On devrait établir une stratégie avant de l’approcher. Tu vas le faire fuir si tu continues à hurler comme ça. »

Moi, je murmure. Réellement. Je ne fais pas semblant. Contrairement à certaines personnes...



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Lun 18 Avr - 21:17


With new horizons to pursue feat. Emile


Pagaille ne se formalise pas quand il refuse les caramels, se contente de les fourrer joyeusement dans sa bouche avec les autres, les mâchant tout aussi bruyamment.

En apercevant le picoti, elle vibre pratiquement d’enthousiasme à peine contenu, ignorant totalement le refus d’Emile de teindre ses ailes – quand bien même, y’aurait de quoi faire, sur ces grandes ailes blanches ! Elle s’arrête lorsque qu’il commence à parler de stratégie, petite moue sur le visage, eh, elle ne hurle pas !

- Je hurle pas là !

Volume un peu plus élevé encore.

Ce qui a pour effet de faire retourner le picoti dans leur direction, yeux rivés sur eux. Oups. Pagaille ne bouge plus, le regarde, fascinée – c’est tellement rare qu’elle en voit, et encore moins des sauvages, et encore moins des qui ne s’enfuient pas à sa vue ! Finalement, il se détourne, fait quelques pas avant de s’arrêter un tout petit peu plus loin.

- D’accord je vais essayer de pas parler trop fort.

Et elle se contient, essayant de maintenir sa voix en un murmure un peu hystérique, enraillé par l’excitation et l’euphorie. Oh, elle veut vraiment, vraiment aller le voir ! Mais il a raison, ils ne peuvent pas l’approcher brusquement, il prendrait la fuite, comme les autres ont pris la fuite à son approche… Elle réfléchit. Elle n’a aucune idée de comment attirer un picoti, n’a jamais pris la peine de se renseigner sur le sujet ; et maintenant elle se dit qu’elle aurait dû, parce que qui sait quand une occasion pareille se représentera de nouveau ?? Y aller frontalement est hors de question, elle n’a pas envie de se faire picorer comme Ruby picore Ichor… Elle rigole un peu en repensant à la scène – bon, sur le coup, c’était pas très drôle, surtout que ces foutues mouettes les attaquaient et avaient piqué toute leur bouffe…

La bouffe.

La voilà, la solution – et à bien des problèmes en plus !

- On pourrait lui donner à manger ? Tu sais ce que ça mange toi, un picoti ? J’ai des bonbons dans mon sac…

Pas sûr qu’il apprécie, ce qui serait tant mieux parce qu’elle, elle aime bien ses bonbons et compte bien les manger, merci pour elle. Ses pieds frappent le sol doucement, aussi doucement qu’elle ne le puisse, mais c’est que ça la stresse de rester debout sans bouger ! Si elle avait été seule, sans doute se serait-elle déjà élancée à la poursuite du picoti, toute prudence oubliée. Elle regarde autour d’elle, essayant de trouver quelque chose qui pourrait servir de nourriture.

- Oh ! On a qu’à aller prendre un panier là-bas vite fait ! fait-elle en pointant du doigt les Étendues d’or. En plus comme ça on pourra manger quelque chose aussi. J’ai faim de plus que des bonbons...

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

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Mer 20 Avr - 16:00
With new horizons to pursue
Dans quoi je me fais embarquer encore ?
Elle le fait exprès. Je lui demande de parler un peu moins fort, et elle s’offusque en parlant encore plus fort. Elle se paye ma tête. Je suis désolé, mais c’est compliqué de penser autrement là. Cependant, j’esquisse un petit sourire. C’est plus fort que moi. Je le vois, qu’elle essaye. Je les vois, les milliers de petites étoiles qui éclairent son regard. Elle est touchante. Même moi, j’arrive à comprendre ce qu’elle ressent tant toutes ses émotions transpirent sur son visage. Pagaille n’est pas un livre ouvert, c’est une bibliothèque. Je suis intimement convaincu qu’elle est très mauvaise menteuse d’ailleurs. Même si elle le voulait, elle n’y arriverait probablement pas, son corps se chargerait de la contre dire. Elle ne passe jamais par quatre chemins, elle arrive sans aucun soucis à me faire passer des messages. Puis, j’suis pas prêt de les louper ses messages, elle hurle tout le temps. Suite à son murmure, je lui adresse un pouce en l’air, l’air de dire « tu vois quand tu veux ! »

J’observe à mon tour l’impressionnante bête. Les Picotis. Personnellement, ça ne m’intéresse pas spécialement. Je n’arrive déjà pas à prendre soin de moi, alors d’un picoti… Puis, la communication et les relations avec autrui, ce n’est pas mon truc. Et c’est un peu la base pour tisser un lien avec ces bestioles. Mais je dois reconnaitre qu’elles sont belles, sublimes, majestueuses. Je comprends sans trop de soucis la fascination que ressent Pagaille à l’heure actuelle.

Soudainement, elle semble avoir une illumination. Je vous l’avais dit, tout se voit. Pagaille pourrait se résumer en seulement quelques points : hurlements, énergie, bazar, et bouffe. Bouffe, bouffe, bouffe, bouffe. Alors sa proposition ne m’étonne pas des masses : « Je ne m’y connais pas, mais je suis pratiquement certain que les bonbons ne sont pas une bonne idée. »

Je ne sais même pas si elle m’écoute. Elle est comme moi là-dessus Pag, dans son monde. Elle entends, mais quand elle est dans sa lancée, personne ne peut l’arrêter. Elle piétine sur place. Je souris une nouvelle fois, elle est adorable. Je l’efface rapidement, ce foutu sourire. Elle va prendre la confiance après. Et le but n’est clairement pas qu’elle me colle aux pattes toute la journée. « C’est une bonne idée. Il va falloir s’éloigner sans un bruit si tu ne veux pas qu’il parte… D’accord ? Le but, c’est de ne pas être vu. »

Je pose un de mes doigts fins contre mes lèvres, et murmure un petit : Chuuuut… Si je devais adopter une attitude avec un enfant, ce serait probablement celle-ci. Mais ça, je ferais mieux de le garder pour moi… Ce serait un peu méchant de le dire de toute façon, et je déteste être méchant. Je n’en suis pas capable. Je commence à m’éloigner à quatre pattes, puis me redresse quand je suis suffisamment loin de la bête. Je fais signe à Pagaille de me rejoindre, croisant les doigts pour qu’elle ne devienne pas l’incarnation de l’expression : « Un éléphant dans un magasin de porcelaine. » Moi, je m’en fou, mais je ne veux pas avoir à assumer l’un de ses caprices.

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Dim 1 Mai - 18:37


With new horizons to pursue feat. Emile


C’est une bonne idée, dit Emile. Pagaille rayonne, fière d’elle. Ses idées ne le sont pas toujours, bonnes – enfin, selon certaines personnes, elle est toujours intimement persuadée que les frites et la glace à la vanille se marient parfaitement et que il n’y a rien d’étrange à cette combinaison, mais les gens eux-mêmes sont étranges parfois. Elle hoche la tête aux instructions du jeune homme, plaquant à son doigt un de ses doigts sur ses lèvres.

- Oui, chut ! Chut, chut, chut…

Elle regarde Emile s’éloigner à quatre pattes, se balançant sur elle-même. Finalement il lui fait signe de la rejoindre et elle s’exécute, se jetant à terre à son tour et se déplaçant aussi silencieusement qu’elle le peut… Autrement dit, par très discrètement du tout. Elle essaie, mais elle avance juste un peu trop vite, avec un peu trop d’enthousiaste – n’importe qui se baladant dans les Plaines se demanderait quel est cet étrange bruit, animal se mouvant dans les hautes herbes ? En tout cas, ça l’amuse bien, ce moyen de déplacement ; mais elle n’est pas tout à fait coordonnée, pieds qui s’emmêlent et qui la font trébucher tête en avant, juste aux pieds de son ami.

Poum.

Aïe. Elle se relève promptement, se frottant le visage pour faire tomber la terre récoltée lors de sa chute (eh, elle ne s’est même pas égratigné cette fois !) et se retourne pour voir si le Picoti est toujours là après tout ce boucan – il l’est, les fixe de son regard perçant, et s’il ne semble pas s’enfuir pour le moment, il a l’air plus attentif à leur mouvements qu’auparavant. Sans attendre plus longtemps, elle saisit Emile par le bras et le traîne à sa suite, direction les Étendues d’or. Elle court aussi vite qu’elle le peut, manquant une fois de plus de tomber dans sa course.

- Il faut qu’on se dépêche, sinon il va partir avant qu’on revienne !

Elle se stoppe à l’orée des champs, regardant les vergers à perte de vue. Elle adore cet endroit – mais y’a-t-il un seul endroit qu’elle n’adore pas, ici ? Elle peut y apercevoir du mouvement, gens au travail ou promeneurs, mais son attention est surtout attirée par les pommiers, et les quelques paniers remplis de pommes un peu plus loin.

- Tu crois que ça aime les pommes, les Picotis ? Moi, j’aime bien en tout cas. Tu aimes les pommes ? Oh, tu as déjà mangé des pommes d’amour ? C’est encore meilleur que les pommes tout court !

En même temps qu’elle parle, elle se dirige aux pieds des pommiers, regardant avec envie les fruits au-dessus de leurs têtes. Certains sont tombés au sol, d’autres sont dans des paniers, attendant très certainement d’être récupérés par les travailleurs qui s’affairent un peu plus loin. Pagaille s’approch d’un panier rempli de belles pommes rouges et s’en saisit d’une avant de croquer à pleines dents dedans, sans aucune forme d’hésitation. Elle mâche bruyamment, émet un petit bruit d’appréciation.

- Elle est vachement bonne. T’en veux ?

Elle lui en tend une, grand sourire aux lèvres.

Pagaille fout le bazar en #ec5869 !

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Lun 16 Mai - 9:54
With new horizons to pursue
Dans quoi je me fais embarquer encore ?
Je me crispe. Bordel, mais qu’est-ce qu’elle est… Aaarg, je n’ai même pas de mot ! Elle n’a pas intérêt à faire de caprice s’il se casse, ce sera uniquement sa faute ! Bon en vrai, je m’en tape un peu. Je tente juste de me persuader que je suis un minimum impliqué dans cette affaire histoire de ne pas trop avoir l’air mort. Bordel, ce que je suis drôle ! Ouais, je fais une blague à ce propos à chaque sujet, mais en même temps, c’est vraiment hilarant ! Me voilà entrainer par une petite boule rose surexcitée. Je n’ai pas signé pour ça moi à la base, je voulais juste dessiner, je le rappelle. Retrouver de la tranquillité, loin de tout le brouhaha de la ville. Et à elle toute seule, elle m’a fait regretter la p’tite vieille qui me parle de ses confitures et de ses toilettes qu’elle a peint en doré parce qu’elle trouve ça jolie. Mais je n’en ai vraiment rien à battre, puis ce n’est pas comme si je fais semblant d’être intéressé !

C’est en ce sens là qu’on voit que je tiens un minimum à Pagaille. J’essaye au moins de faire semblant avec elle. Puis, elle finit toujours par m’entrainer de toute façon, parce qu’elle est comme ça Pagaille. Sa bonne humeur et son énergie sont contagieuses. Et c’est une maladie vraiment agréable à choper ! Se sortir toutes les mauvaises pensées de la tête pendant qu’elle est là, c’est vraiment cool ! Je ne sais pas si elle a conscience d’à quel point elle peut me retirer certains poids des épaules… Je ne sais moi-même pas si j’en ai conscience. Mon regard s’adoucit, se teinte de quelques couleurs bien plus chaudes que celles qui l’habitent habituellement : de la tendresse. Adorable.

Puis elle parle, et ça brise tout. Elle ne sait vraiment pas faire autre chose que gueuler ? Parler comme tout le monde ? Pour une fois que je demande à quelqu’un d’essayer de faire comme les autres. « Pagaille, tu peux parler un peu moins fort s’il te plait ? T’es en train de me donner mal à la tête ! »

Je soupire, puis acquiesce. Je ne suis pas certain que nous ayons réellement le droit de prendre ces pommes dans le panier, mais on va dire que oui hein. Puis, ce n’est pas comme si je suivais toujours avec précision les règles.« Et oui, les Pictotis aiment probablement plus les pommes que les bonbons en tout cas… Mais faut vraiment que tu te calmes, c’est toi qu’il va manger sinon. Et je n’ai pas envie d’avoir à annoncer ça à ton entourage. »

J’attrape une pomme et croque à mon tour dedans. Un petit sourire un poil timide étire mes lèvres : « Eh, c’est vrai qu’elles sont bonnes ces pommes ! T’as du flair Pag ! »


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