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(TW Suicide) .Coquelicot. {PV Ichor / FB}
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Mar 3 Mai - 19:17
.coquelicot.
Vide.

Un vide pesant. Tu ne saurais comment décrire cette sensation qui t’encombrait. Tu ne voulais pas spécialement la comprendre. Tu te focalisais sur ton travail. Travail. Travail. Tu te sentais vide, creux et pourtant ta tête pesait une tonne sur tes épaules. Si lourde, qu’elle pourrait te rompre le cou. Le pourtour de tes yeux vitreux te piquait et restait sec. Tu te frottais souvent les yeux.

Trop souvent depuis deux semaines. Trop souvent depuis que tu avais perdu cette pauvre âme. Trop souvent depuis que tu avais déçu tout le monde et laissé une vie se détruire.

Tu avais beau te boucher les oreilles, les voix restaient dans ta tête. Tu avais beau fermer les yeux, tes démons demeuraient encrés sur ta rétine. L’atmosphère t’étouffait. Pleurer te faisait mal. La sérénité ne pouvait pas se laisser submerger ainsi par des émotions qu’elle ne contrôlait plus. Tu voulais du calme. Pas de bruit. Alors, depuis deux semaines, tu te laissais dévorer par le travail et les consultations, jour et nuit pour oublier, usant de ton don à outrance pour ne plus rien ressentir. C’est ce que tu espérais, naïvement. Tu ne parlais plus à personne, tu étais un zombi qui se contentait d’aspirer la moindre négativité qu’il croisait. Ça te convenait. Enfin. Tu crois.

Pas de joie. Pas de souffrance. Juste le calme. Le vide. Le néant (?).

Parfois il t’arrivait d’avoir l’esprit ailleurs, d’oublier qu’on te parlait ou de manquer d’attention. Ce matin-ci ne fut pas une exception. Par maladresse, ton avant-bras caressa un objet pointu, lorsque tu rangeais le matériel médical. Tu ne percutas pas tout de suite. Ce fut la tache de sang sur ta manche rayée qui t’interpella. Tu filas en direction des toilettes les plus proches pour ne pas salir le matériel et donner un simple coup d’eau.

Tu approchas le lavabo, penchant la tête. Tu ne voulais pas voir ton reflet. Tu ne voulais pas voir tes yeux vides ou ton teint pâle. Tu ne voulais pas voir la réalité. Alors tu te concentras sur cette coupure à ton poignet. Elle n’était pas profonde. Elle avait déjà cessé de saigner.

Elle n’avait pas assez saigné. Déclic. Tu repensais à ces patients qui avaient mis fin à leurs jours sur Terre en se lacérant cette partie du corps. Non. Tu ne devais pas commencer à réfléchir. Mais cette idée commençait doucement à t’obséder.

Même vide, tu désirais encore plus de vide. Disparaître.

Tes ongles griffaient ton poignet. Puis tes ongles devenaient des griffes. Des griffes rouges. Encore plus rouges. Rouge. Tout était rouge.

Tes bras tailladés jusqu’aux coudes ne cédèrent pas. Ta tête ne céda pas. Ca ne marcha pas. Tu capitulas. Tu avais espéré au moins tomber inconscient, mais tu ne fus pris d’aucun vertige. Tu n’avais pas perdu assez de sang. C’était certainement trop peu pour un passeur. Tu levas les yeux vers ton reflet qui n’était plus qu’une ombre dans ton imaginaire.

Tu n’étais pas déçu, tu ne pouvais pas l’être dans ton état actuel. Mais tu restais décevant.

Ta respiration demeura normale, malgré la saignée qui continuait, même si ce n’était pas suffisant. Qui pourrait t’aider, si tu n’en était pas capable seul ?... Pour une raison inconnue, un visage te vint à l’esprit. Il pourrait accélérer le processus. Si tu lui demandais, peut-être accepterait-il ? Concentré sur ton objectif, tu laissas le lavabo en l’état et quittas les lieux comme si de rien n’était.

C’était généralement dans ses heures que les personnes faisaient leur pause café. Ce grand feignant devait s’y trouver. C’était certain. C’était logique. Tu ne prêtas pas attention à ceux.lles qui auraient remarqué tes blessures. C’était comme si tu n’en portais pas. Tu marchais. Marchais. Marchais. Comme attendu, tu retrouvas Ichor près de la machine à café. Tu oublias les personnes qui t’entouraient, t’approchant de lui comme si tu venais simplement le saluer.

Tu retroussas tes manches abîmées et lui présentas tes bras mutilés.

- Bonjour Ichor, j’aurais besoin d’aide. Le sang ne coule pas assez vite, mais vous pouvez y remédier n’est-ce pas ?

Tu le regardais dans le blanc des yeux avec une telle neutralité et un tel naturel, que l’on aurait pu croire que tu lui demandais simplement une pièce pour te payer un croissant ou une tasse de café. Autant dire que personne dans la pièce ne devait s’attendre à voir pareil manège.

- Je n’ai même pas la tête qui tourne… C’est ennuyeux.
Emme


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Jeu 5 Mai - 12:57


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.keep on swinging.

C'est looooooooooooong.
Qu'c'est long ces journéeeeeeeeeeeees. Toutes les mêmes, toujours les mêmes choses à faire, toujours les mêmes tronches qui viennent t'voir constamment. Pas que ça t'emmerde, loin d'là, t'es toujours ravi d'aider. Simplement... Qu'ça t'ennuyait un peu. Mémé Cicérone t'avait jamais dit que t'allais faire constamment ctrl c puis ctrl v toute les semaines. Vraiment t'adoooores la clinique, t'adores entendre Blanche t'engueuler dès que ça t'pète de décorer un patient avec ton sang mais y'a des jours comme ceux-là où t'as juste envie que la journée s'termine et d'aller tellement te bourrer la gueule - et p't'être le cul si t'es chanceux - que le lendemain t'aurais même pas l'impression d'avoir d'jà vécu cette journée. Tu soupirais longuement, le bout du nez dans l'air frais, clope au bec. Ça faisait un moment qu't'avais pas fumé. Toi qui faisais toujours attention à ta santé - quoique, l'alcool ça compte pas si, c'est d'l'eau -, c'est juste le signe que tu te faisais vraiment chier.

T'avais pas eu de patients depuis une petite demi heure déjà et les analyses que t'avais lancées prenaient un temps infini. A ce stade t'allais juste les faire toi-même, tu goûtes, tu dis si c'est d'la merde, tes « collègues » te regarderont encore d'travers parce qu'un cauchemar dans le sacro-saint lieu des passeurs ça fait tâche et BLAHBLAHBLAH, t'auras déjà déconnecté. Vraiment, t'es content de ton job. Tu peux globalement faire ce que tu veux, Mémé Cicérone n'est pas trop sévère - sauf quand elle dégage tes posters de cul, ça t'fait chier, c'est dur à trouver ces merdes -. Tu peux t'casser quand tu veux - non -, tu fais ce que tu veux - non - et tout le monde te supporte - non -. Bon ok, d'accord, sauf certains passeurs comme les coincés du fion ; genre t'as cette aide soignante en tête avec sa chevelure rouge. Une sorte de sorcière à double face. Un amour avec les gosses, un démon avec vous alors que c'est censé être vous ; les cauchemars, les démons !

Rien que d'penser à sa tronche, t'as un frisson qui t'parcourt le dos. Tu l'aimes pas. T'aimerais bien l'aimer, être pote avec elle, tu veux l'être avec tout le monde. Car ça t'fatigue cette séparation cauchemars-passeurs parce que vous faites tous votre job - ou presque -. Tu soupirais une fois de plus, t'écrasant contre le rebord de la fenêtre pour laisser tes bras pendre, offrant une splendide vue sur ton cul à ceux qui passeraient devant la porte qui te faisait dos. L'ciel est beau, t'as juste envie de sortir. Et pourquoi t'prendrais pas ta pause, comme tout le monde ? Même si beaucoup ici n'mangent pas, n'dorment pas, n'vivent pas - ouais, tape ta vie de passeur -, toi... T'es un peu comme les Hommes. Ton don fait que tu dois bouffer, prendre soin de ton alimentation pour que ton sang reste en parfait état et que tu sois au taquet pour soigner tous ceux qui viendraient te voir.

Parfois... Ça t'manque un peu de faire le con avec ton don, de l'user pour autre chose que soigner. Mah. T'aimes pas avoir ces pensées, Mémé Cicérone te ferait les gros yeux et Zaza te mettrait une fessée au cul. T'aimes pas les fessées. Ça gratte après. Tu finissais par te relever, fermant la fenêtre de ton cabinet, cigarette écrasée dans le cendrier pour te diriger vers l'accueil où se trouvait ta seconde femme : la machine à café. Y'avait même un distributeur d'bouffe à côté et notamment de bons sandwichs pour ton corps.

C'est le Graal en main avec son pain ultra moelleux et toute sa salade qui sortait d'partout qu'une odeur familière t'fit tiquer. Ça puait grave l'fer dans l'air et pas que. Tu décalais le sandwich de ton visage, te redressant du mur contre lequel tu t'étais échoué, la machine à café sur ta droite. Tu humais un instant de plus l'air avant de tirer la moue. Nan mais c'ta pause, c'est qui qui s'vide de son sang là ? Sérieuuuuuuux, t'as même pas encore mangé ton bout. Puis t'avais vite ta réponse. Une bouille bien connue ; le p'tit matou. Toujours blasé, toujours bien présenté quand il semblait pas mort dedans comme en c'moment. Un p'tit passeur qui avait pas eu des aventures joyeuses de ce que t'avais entendu dire. Des véritables commères, dans la clinique. Tout se sait. Et plus encore, pourquoi ce con s'était tailladé comme ça ? C'est un patient qui lui a fait sa race ou quoi ? Ou il s’est battu avec un autre chat parce qu'il lui a chouré son herbe ?

C'tait quoi déjà, son prénom ? T'es nul avec les têtes des gens, tu retiens mieux les culs. Surtout le sien. Il est pas si mal noté dans ton classement. Tu arquais un sourcil quand la tête jais se plantait d'vant toi avec une demande que t'étais pas trop sûr d'avoir pigé. Il avait l'air totalement mort à l'intérieur comme si une entité avait inspiré toute son âme, son être, ses émotions, tout. Un putain de cadavre placide qui t'montrait ses bras - comme si son sang sentait pas assez comme ça, pitié mec, range ça -. Tu étais bien trop perdu à chercher son prénom pour lui répondre, plutôt qu'à remarquer l'effarement autour de vous, faciès scotchés par cette scène lunaire. Il avait un nom d'chat... Chat... Grosminet ? Nan, pas aussi cliché. Minou ? Mi-... Mi... Mistigri ! Tu lâchais un « TROUVÉ ! » sans t'en rendre compte, offrant ton plus beau sourire au passeur. T'étais vraiment surpris qu'il vienne te voir, t'aurais juré qu'il aimait pas les gens ?

« Salut Misti ! Euh... C't'à dire, qui coule pas assez vite ? Genre tu veux que j'te soigne ça parce que t'arrives pas à tout essuyer ? Puis... »

Tu penchais la tête, avant d'appuyer sur la machine pour servir un thé vert, le bruit sourd ponctuant ton silence. C'est la vapeur fumante de la tasse que tu venais tendre celle-ci au jeune homme, une mine quelque peu perplexe.

« T'es sûr que tout va bien, mec ? Je sais que t'es souvent à la ramasse mais là... On dirait que tu viens d'sortir de ta tombe ! »  

Halloween
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Jeu 5 Mai - 21:17
.coquelicot.
Tu restais là. Parfaitement immobile. Devant lui. Les bras tendus. Tu attendais patiemment la réponse de l’hématologue. Tu ne le connaissais pas plus que cela, juste assez pour te remémorer son nom et y associer ce faciès d’imbécile heureux, fier comme un coq.

Tu ne relevas pas les drôles de grimaces qu’il te présentait, sans doute à cause de l’odeur qui se dégageait de tes vilaines plaies. Ton esprit était déjà parti bien trop loin pour se soucier de pareil détails.

Manifestant une certaine incompréhension, à ton tour, tu penchas la tête sur le côté. Tu l’écoutais attentivement. Mais ce n’était pas logique. N’avais-tu pas été clair dans ta demande ? Peut-être. Tu pensais que la situation coulait de source. Tes pupilles suivirent le geste de l’albinos qui posa un gobelet rempli de thé fumant au creux de tes mains rougies - et pourtant glaciales. C’étais chaud. Brûlant. Tu regardas longuement le liquide foncé, silencieux, avant de relever la tête.

Tu ne comprenais pas pourquoi il venait de t’offrir cette boisson. Il n’avait pas répondu à ta question. Bizarre. Bien que tu restais certainement l’élément le plus bizarre dans la Clinique, actuellement.

- Une tombe ? Quelle tombe ? Je ne sors pas d’un cimetière, je viens des toilettes dans lesquelles je me suis mutilé. Tu pointas du doigt le couloir d’où tu venais, quelques taches au sol signifiaient ton passage. Là-bas.

Une personne essaya de s’incruster dans la conversation, tentant un « Est-ce que ça va ? » , hésitante, n’osant peut-être pas te secouer pour te réveiller. Mais tu l’ignoras. Une autre s’était vite carapaté, une main recouvrant sa bouche. Mais tu n’y prêtas guère plus d’attention. Non, ton attention était toute portée sur ton interlocuteur, ce grand gaillard. Tu n’avais pas l’impression de déranger plus que cela.

- Je vais bien. J’aimerais simplement me vider de mon sang et disparaître. Ce n’est pas si compliqué pour un Cauchemar hémokinésiste de faire cela, non ?

Finalement, tu sirotas une gorgée du thé, naturellement, continuant de salir le contenant de tes misérables doigts. Il n’était pas mauvais. Ce n’était pas ton préféré pour autant. La machine à café de la Clinique n’était qu’une pâle comparaison par rapport à ton salon de thé favori. Manque cruel de subtilité dans les arômes.

Cette chaleur qui traversait ta gorge te fit écarquiller légèrement des yeux. Si léger que personne ne l’avait remarqué, sûrement.

- Maintenant que j’y pense… Si les poignées ne coulent pas assez vite, peut-être que le cou…

Et tu portas doucement la main qui ne portait pas le gobelet vers le dit cou. Tu aurais peut-être du commencer par là. Tes ongles grattent ta peau. Tu baisses les yeux avant de coller le verre en carton dans les mains d’Ichor.

- Merci pour le thé et pardon pour le dérangement. J’aurais dû y songer plus tôt…

Tu passas à côté du Cauchemar, les yeux fixés sur un point imaginaire. Tu n’avais plus de raison de rester là. Sauf si cela ne marchait de nouveau pas, auquel cas, tu reviendrais lui demander de l’aide. Sûrement.

On te regardait bizarrement, très bizarrement. Sans doutes.
Emme


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Ven 6 Mai - 16:10


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.keep on swinging.

T'avais dit un truc qu'il fallait pas ? Le p'tit passeur semblait toujours aussi mort dedans et ça t'inquiétais un peu. Certes, tu l'connaissais pas plus que ça, que des dires moches sur lui qui traînaient entre les murs comme quoi il avait perdu un âme, quelque chose du genre mais tu t'en battais les couilles. T'avais beau être une commère qui adorait les rumeurs, pour autant tu te basais jamais d'ssus. T'aimais juste en rire tellement certaines pouvaient être absurdes. Mais pour la tête jais, t'avais du mal à le voir aussi de travers que les autres. Même les passeurs entre eux s'faisaient pas de cadeaux à croire. Tu pigeais pas pourquoi. Pourquoi personne essayait d'le comprendre ? De lui tendre une main ou tout simplement d'l'aider à surmonter cette épreuve ? Seraient-ils tous devenus des p'tain d'machine sans coeur à force d'avoir bazardé des âmes dans l'ailleurs dont ils parlent tous ? Parce que quand tu voyais les états d'certains passeurs, les larmes aux yeux, ça semblait pas jojo. Alors porter le deuil et la culpabilité, c'moche, vraiment.

Ou alors il aimait pas le thé que tu lui avais filé ? T'aurais juré qu'il avait une tronche à en boire puis le thé, les chats le supportent mieux que le café il te semble ! T'avais pas envie de le tuer ou de le rendre accro à la caféine surtout vu son état. Puis sa réponse t'arrachait un long soupir suivi d'un fou rire soudain. Il était vraiment sérieux ? Qu'il prenait ça au premier degré, la matou ?

« Mais mais mais m'enfin Misti ! C'est une expression, j'sais bien que tu sors pas d'un cimetière sinon tu serais pas aussi frais et propre. J'voulais dire par là que t'avais l'air complètement mort ? »

Tu t'fichais des regards sur vous, t'moquais des rares personnes qui essayaient de venir parler ; pourquoi se bougeaient-elles que maintenant ? Et pas avant, hein ? Ça t'gonflait, cette sorte de bien-pensance hypocrite. Puis tu comprenais enfin quand la tête noire sirota son thé. Alors ouais mais non. D'jà t'es en pause. Et ensuite, si tu le butes, Mémé Cicérone va te défoncer le cul ! Et t'as pas envie.

« Nan c'pas dur mais j'ai pas enviiiiiiiiiiiiiiie. C'ma pause, t'abuses Misti ! Et puis même si ça n'l'était pas, pourquoi j'irais t'aider à crever ? Cicérone va me défoncer si je fais ça... »

Tu soupirais pour toi-même, tiquant de nouveau que le matou jouait à s'éplucher avant de te refiler le gobelet et de partir comme si de rien n'était. Marmonnant un truc par rapport à son cou. Son cou... Tu buguais un moment puis lentement ton unique neurone se connecta.

« AH MAIS NON PAS LE COU ESPECE DE GLAND DE CHAT ! »

Tu lui emboîtais aussitôt le pas pour lui saisir l'épaule avant de l'attraper et de le glisser contre tes flans, vulgaire sac à patates pendant à ton avant-bras. Il était si léger que tu t'demandais s'il était pas déjà devenu un fantôme, le truc. Tu lorgnais autour de toi, claquant des doigts pour ramasser tout le sang que le jeune passeur avait laissé derrière lui, cristallisant une fine pierre amarante au creux de ta paume que tu rangeais dans l'une de poches de ta blouse. T'voulais pas faire de vagues, t'voulais pas que le pauvre matou se fasse encore plus cribler par les autres. Si bien que tu le traînas en dehors de la clinique, non loin des jardins qui semblaient plus calmes. Tu venais lui poser le cul sur un banc, t'asseyant à ton tour.

« Pourquoi tu veux te foutre en l'air ? »

Halloween
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Ven 6 Mai - 19:39
.coquelicot.
- Ah…

Un peu d’air s’échappa de ton gosier lorsque tu sentis un bras relativement musclé te choper par le ventre. Tu n’étais pas surpris. Mais tu ne t’y attendais pas non plus. Tu ne disais rien sur l’instant et tu ne te débattais pas, comme si toute force et motivation s'étaient échappées de ton corps. Ce n’était peut-être pas qu’une simple impression.

Bras ballants et corps complètement détendu, tu étais aussi liquide que sous ta forme de chat. Docile, tu laissas Ichor te transporter tel un sac à patate en dehors de la clinique. Quel idiot tu faisais… Quel égoïste aussi… Tu n’avais pas songé un seul instant que ton souhait pourrait porter préjudice au blandinet. Un crime restait un crime, bien qu’à tes yeux, il ne s’agit que d’une sorte de suicide assisté. Tu avais déjà bien assez déçu Cicérone pour ne serait-ce que penser qu’elle puisse être triste de ta disparition.

Mais si elle finissait fâchée contre Ichor par ta faute… Ce serait très fâcheux.

Bon par contre, le bras appuyait trop sur ton ventre, ce serait dommage de recracher ton thé médiocre. Alors tu te retins comme tu le pouvais.

Ichor t’emmena jusqu’au jardin et te posa sur un banc. Il n’y avait personne. De toute façon, dans ton esprit détraqué du jour, il n’y avait jamais eu vraiment personne autour de toi dans la salle de la machine à café…

Ton estomac se calma et tu regardas le Cauchemar avec une certaine crédulité lorsqu’il te posa cette question.

- Pourquoi… répétas-tu machinalement, d’une voix presque robotique, je ne devrais pas me foutre en l’air, plutôt… C’est évident. Une âme a disparu par ma faute. C’est comme si je l’avais tué une deuxième fois. Elle ne méritait pas cela… Quand je ferme les yeux, elle est toujours là…

C’était bien pour cela que l’on continuait de te tourner le dos et que tu devais te résigner à abandonner les autres âmes que tu suivais. Tu avais foiré au point que ton échec en était devenu dangereux.

Tu regardais longuement le sol. Les jardins étaient beaux, mais ne semblaient pas t’intéresser plus que cela. Si tu avais encore des larmes pour pleurer, peut-être qu’elles auraient couler sans que tu ne comprennes pourquoi.

- J’ai mal. Et je pose problème. C’est plus logique de partir que de rester et reproduire les mêmes erreurs, non ?

Tu regardais tes bras. Il te manquait des cases, visiblement. Tu tournais la tête, mais tes yeux n’allaient pas plus haut que les épaules de ton interlocuteur.

- C’est normal que vous ne vouliez pas me tuer… Mais pourquoi ces états d'âme ? Pourquoi vous êtes encore là, en fait… ? J’aurais pu aller m’éventrer ailleurs sans vous poser plus de soucis. Vous êtes bizarre...
Emme


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Ichor
Lun 9 Mai - 14:59


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.keep on swinging.

Tu comprenais mieux pourquoi il faisait si mort à l'intérieur le matou.
Parce qu'il l'était. T'avais la sensation de voir ces mêmes Hommes, probablement ceux qu'il devait gérer, peut-être de ceux que t'avais déjà eu sur une chaise. Ceux avec des cernes devenues valises sous les yeux ; de ceux qui ne mangent plus - ce sont des âmes, donc balek en fait -, ne dorment plus, terrassés par leurs esprits et pensées noires. Ces mêmes Hommes, abattus et vaincus par la dépression. C'tait ça le nom, tu sais pu ? Un truc du genre qui te rend tout mou et tout flagada au point de vouloir te foutre en l'air. Comme Mistigri, quoi. Tu t'rappelais pas qu'il était le passeur de la dépression. T'avais loupé un truc ? T'aurais juré avec sa gueule qu'il était plus quelqu'un de calme - trop calme donc mort ? -. Puis un chat, un chat ça rassure, t'as envie d'lui faire des câlins, de le papouiller. T'as pas envie de te tirer une balle dès que t'en vois un.

Clairement, il était pas dans son assiette - sans blague captain obvious - et tout c'que tu pouvais faire, c'était de lui offrir une épaule sur laquelle s'épancher. T'étais pas le plus doué du monde pour remonter le moral, encore moins trouver les bons mots ; tu sais déjà pas les trouver pour toi... Mais tu voulais au moins essayer. Tous semblaient s'en moquer ? A part faire des gros yeux, le questionner, qui avait fait une action ? Un geste qui pourrait signifier à la tête jais qu'elle n'est pas seule dans sa merde ? Personne, sauf toi. L'idiot de la ville, le gland sans cervelle qui sourit toujours. T'aimais bien être ignorant, t'étais toujours heureux au moins.

« Et alors ? »

Tu le coupais spontanément, te fichant bien de savoir que cette histoire d'âme crevée était vraie. Et alors ? C'était une raison pour baisser les bras et se foutre en l'air ? Tu pigeais pas. Tu ne jugeais pas le matou, loin de là. T'étais aussi crédule que lui, un sourcil arqué par l'incompréhension.

« Et alors, pourquoi tu devrais crever ? Les erreurs, tout l'monde en fait. Ok, certes une âme est probablement morte et alors ? On est même pas sûrs de qui vit et crève ici. Personne n'est parfait. Peut-être qu'elle ne le méritait pas mais toi ? Est-ce que tu mériterais ça ? Tu pense que te foutre en l'air va faire que cette âme se sentira mieux et que toi tu seras soulagé de ce poids ? J'pense pas, Misti. »

Tu faisais la moue, haussant les épaules pour venir lui tapoter le haut du dos.

« T'as le droit d'être triste, de t'en vouloir et de te blâmer. Je crois que ce sont des émotions naturelles par lesquelles nous pouvons tous passer. Mais te foutre en l'air, c'est comme si tu baissais les bras. Tu dois te battre, Misti. Histoire de leur faire fermer leurs gueules à tous ces glands qui te jugent là. Ne leur donne pas raison, tu ne mérites pas ça. »

Tu lui adressais un sourire confiant, venant lui décoller l'épaule d'un coup de main bien senti. Les erreurs, vous en faisiez tous. Toi le premier. Si t'étais bien placé sur un sujet, c'tait probablement celui-ci.

« Bah parce que je t'aime bien ! Et que ça me bute que personne ne veuille te soutenir alors que tout le monde ici se targue d'être proche des Hommes, à l'écoute et toutes ces merdes positives du « aime ton prochain »... Que personne ne fait. »

Tu marquais une courte pause, un sourire fier sur le visage.

« Je sais ! Et j'aime bien être bizarre sinon on se ferait chier, tu crois pas ? »

Halloween
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Mar 10 Mai - 22:54
.coquelicot.
« Et alors ? »

Deux mots. Un déclic.

Tu parvins à regarder de nouveau Ichor dans les yeux, ton visage dessinant une vague expression étonnée. Tes oreilles de chat apparurent et se dressèrent, attentives et imprévisibles. Pourquoi les paroles du Cauchemar accaparraient-elles autant ton attention ? Certes, vous entreteniez une conversation, il était normal que tu écoutes, mais… Pourquoi ? D’où sortait cette aura charismatique qui ne collait pas à son air d’imbécile heureux habituel.

Tu ne saisissais pas ce sentiment d’apaisement qui s’installait progressivement en toi. Un soulagement incompréhensible pour toi. Cette première tape amicale semblait t’avoir retiré un poids. Le cornu t’asséna une deuxième qui produit un « crac » au niveau de ton omoplate, mais tu ne relevas pas ce détail.

Qu’il était étrange de se faire consoler de la sorte. Tu n’étais pas habitué à ce que l’on te secoue verbalement ou à ce que l’on te fasse la morale. Tu l’aurais presque trouvé un poil prétentieux… Mais tu ne pouvais nier ses propos. Il y avait une part de vérité, impossible à réfuter.

Pourtant, tu ne pouvais pas accepter tout ce soutien. Vous ne parliez pas d’une simple erreur comme renverser son thé, oublier de sortir les poubelles ou crever la roue de son vélo. Une erreur pouvait se réparer. Pas la tienne. Tu avais perdu quelque chose de bien trop précieux et inestimable. Tu avais bien conscience que ce fardeau continuerait de te suivre tel un boulet accroché à ta cheville jusqu’à ta perte.

- Ce n’est pas comparable. J’ai commis un crime, pas une erreur.

Cette phrase était sèche. Trop sèche pour la bienveillance que l’on t’offrait et que tu n’estimais pas mériter. Tu baissas les yeux, ne sachant comment rectifier le tir. Tu bégayas un début d’excuses dans ta barbe inexistante. Pas sûre que tu sois arrivé jusqu’à la ponctuation de cette dernière.

Trop maladroit. Trop lent. Trop distant. Trop calme. Trop silencieux. Trop insensible. Trop ennuyeux. Parfaitement dispensable.

Tu essayais de faire taire cette petite voix intérieure en agrippant tes oreilles.

- Pardon…

Tu avais du mal à admettre que des rumeurs ou des bruits de couloirs te toucheraient inconsciemment. Ce n’était pourtant pas cela qui t’avait poussé à te taillader les bras. Peut-être un peu ? Non ? Tu ne sais plus. Tout s’était déroulé rapidement et machinalement. Ce qui te paraissait si logique il y a un quart d’heure ne semblait plus l’être à présent.

Tu respirais longuement, lâchant tes pauvres oreilles. Tu réfléchis un instant, laissant tes pupilles s’accrocher aux baskets de ton voisin de banc. Il devait encaisser des paroles mal placées tous les jours à la Clinique et alimenter des murmures mesquins à ses dépens. Tout cela à cause de ses origines. Triste. Injuste.

- Je confirme, vous êtes définitivement bizarre. Mais vous avez la main sur le coeur et j’admire votre détermination. A vous entendre, j’imagine que les mauvaises langues ne doivent pas vous gâter.

Tu marquas une pause, fermant les yeux.

- Mais je n’ai pas cette volonté de me battre dont vous parlez. Je ne suis qu’une simple machine qui croit pouvoir imiter les humains. C’est pathétique… Cependant, si vous dites que vous m’appréciez, cela risque de poser problème dans mes plans…

Tu te retrouvais face à un dilemme intérieur, à cause de cette simple phrase. Vous ne vous connaissiez pas pourtant. Néanmoins, l’idée de lui causer davantage de tort ne te plait guère.

Finalement, tu t'étiras de tout ton long pour gagner quelques centimètres. Tu pris l’élan nécessaire pour venir lui exploser le dos à ton tour. Amicalement, bien entendu. Mais tu n’avais pas été de main morte.

- Je pensais qu’on ne voyait des tapes amicales que dans les films. C’est marrant… Et ça défoule.

Tu remarquas qu’un objet rougeâtre s’échappa de la veste d’Ichor pour venir faire quelques soubresauts sur le sol. Tu vins le ramasser avant de le tendre au blandinet.

- C’est mon sang, n’est-ce pas ? C’est pour quoi faire ?

En parlant de sang, il faudrait peut-être que tu te bandes rapidement les avants bras. Tu arrivais enfin à te sortir ces idées stupides de la tête. Pour le moment.
Emme


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Jeu 19 Mai - 13:30


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T'étais partagé.
Partagé comme un gosse voulant saisir les joues de Mistigri et les compresser pour juste le voir secouer ses oreilles de chat que tu trouvais bien trop mignonnes. Ça devrait être interdit autant de mignonnitude ! Là, il pourrait te dire les pires crasses du monde, tu t'en taperais tellement ses oreilles étaient adorables.

ELLES GIGOTENT AAAAAH.
IL EST BEAUCOUP TROP MIGNON LE MATOU.


Bon, bien sûr, t'en montrais presque rien. T'étais déjà un amoureux des chats mais là t'essayais d'faire bonne figure car l'matou, il allait pas bien et que tu faisais ton possible pour le faire sourire. Mais ses oreilles, bordel. Tu d'mandais juste s'il entendait les choses en double ? Avec ses oreilles humaines et de chat ? Ou alors y'a une paire qui marche plus quand l'autre est là ? Faudra que tu lui demandes un jour, c'est si intrigant ! Mais au moins, de le voir se détendre, de voir que tes mots semblaient l'atteindre et qui sait, peut-être le soulager, ça t'faisait un bien fou. Tu t'sentais fier de toi et étais sincèrement content de voir que Misti' pouvait faire d'autres mines que celles blasées qu'il a toujours !

C'tait même incroyable. T'aurais presque envie d'le prendre en photo pour immortaliser ça au cas où ça n'durerait pas ! Mais pas sûr qu'il le prenne bien... Puis tu captais ta connerie. Les mots c'tait vraiment pas ton truc. Mais alors vraiment pas. Tu n'pouvais même pas contredire la tête jais. Un crime ouais, même si tu voyais pas ça comme ça. Il ne l'avait pas tué de lui-même, en quoi c'est un crime ? C'que tu voulais lui dire, c'est juste que comme pour les erreurs, c'pas une fin en soi. Tu savais juste pas comment lui dire ça sans empirer la situation. Il t'fendait le coeur à s'agripper les oreilles de la sorte - même si putain, il ressemble aux chats aux oreilles plaquées trop mignons là ! -.

« Mais t'excuses pas ! C'moi qui me suis mal exprimé, j'suis vraiment une bite avec les mots ! »

Tu riais, faussement embarrassé, pas plus gêné que d'admettre que l'intelligence c'tait pas ton point fort. Tu vivais très bien avec, t'assumais et puis au moins ça faisait rire les gens. Alors ça t'convenait très bien ! Tu inspirais un instant, un air assurément sérieux - ça va pas durer mais t'essaie fort -.

« J'voulais juste dire que même si tu vois ça comme un crime, j'crois pas que c'en soit un. Y'a des tragédies, ça arrive et c'est moche. Ca fait mal, parfois on veut s'foutre en l'air ou juste dormir en s'disant que demain ça ira mieux. Sauf que ça change rien et qu'en fait tu t'sens encore plus mal. J'veux dire par là que tu devrais pas être trop dur avec toi, Misti. Tu as déjà un deuil à porter, va pas en plus t'enfoncer. J'suis pas sûr que cette âme que tu gardais aurait aimé que tu fasses ça, t'sais ? »

Ouah, là tu v'nais de faire péter ton propre cerveau. Tu lâchais un énorme soupir soulagé accompagné d'un rire.

« Pardon, j'croyais que j'allais jamais réussir à te formuler ces mots. »

Au moins le temps de tes divagations, il avait enfin lâché ses oreilles. Pauvres oreilles. Est-ce que ça lui fait mal de tirer dessus ? Puis tu affichais ouvertement ta surprise, papillonnant des yeux. Ah ça oui, tu prenais cher aussi, mais tu t'en branlais comme de l'an quarante. Puis d'quels plans, il parlait ? Genre il planifiait d'faire péter un truc comme dans les films ? On dirait les phrases que sortent les antagonistes de films...

« Boaaarf, j'ai l'habitude ! Puis j'm'en tape ! J'vais pas arrêter de vivre juste parce qu'ils sont frustrés que je puisse faire un taff comme le vôtre ! Ça m'fait même plaisir de leur foutre les nerfs parce que Mamie Cicérone me traite comme eux - AH ! »

Pause, une moue hébétée.

« Plans ? Quels plans ? T'as prévu d'faire péter la serre ? En quoi apprécier quelqu'un fout en l'air des plans ? »

T'étais vraiment sincère, tu pigeais pas. T'avais même pas le temps d'piger qu'il venait te décoller les vertèbres, t'arrachant un rire sonore. C'est qu'il se décoince le matou ! Tu lui adressais un sourire jovial, ne pouvant t'empêcher d'venir lui patpater le haut du crâne.

« T'as vu, ça fait du bien, hein ? Tu devrais essayer d'frapper des sacs de sables, ça défoule vraiment ! »

Tu zieutais son sang cristallisé qu'il te tendait avant de te rappeler que t'étais censé lui soigner les bras. C'que t'avais absolument pas fait. Tu saisissais le cristal avant de glisser ton index le long des plaies du matou, laissant le sang se résorber miraculeusement, réduisant celui-ci à l'état de petits points rouges sur la peau du passeur.

« Hmmmm... Probablement que je vais le donner à Blanche ! Tu sais ma collègue laborantine, la petite souris méga vénère ! Comme ça s'il t'arrive une couille, on aura déjà des informations sur ton sang et ton état d'santé ! »

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Dim 22 Mai - 22:52
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Tes oreilles remuèrent subtilement lorsque tu haussas un sourcil, dubitatif. D’un coup d’œil appuyé, tu observas ton interlocuteur de la tête aux pieds, puis des pieds au bout des cornes.

- Je ne trouve pas que… vous ressembliez à un membre phallique. Pas du tout, même. Pourquoi vous comparez-vous à un pénis, c’est absurde…

Oui. Tu ne comprenais pas la comparaison entre le niveau actuel du Cauchemar et celui d’une bite. D’où l’entre-jambe d’une personne bénéficiait-elle d’un pareille libre arbitre… Autant dire que de ton côté aussi, tes neurones n’exploitaient pas leur plein potentiel et ne brillaient guère de leur génie. Difficile pour toi d’assimiler le second degré et les métaphores douteuses, pour l’heure. Le moindre effort de compréhension à ce sujet te paraissait insurmontable… Ou bien tu étais aussi paresseux qu’insensible.

Ichor continuait de te rassurer, à sa manière, mais il trouvait les mots justes pour s’exprimer. Tu n’étais pas habitué à voir les rôles s’inverser de la sorte. Il mettait le doigt sur ce qui faisait mal. Sur ce qui te rongeait les sangs. Ses paroles ne te laissaient pas indifférent, mais tu préféras rester muet et ne pas répondre.

Tu réfléchis. Un peu. A. Ce qu’il te. Dit.

Tes oreilles se baissèrent doucement, tandis que la tristesse et la culpabilité tentait de se frayer à nouveau un chemin dans tes émotions. Elles étaient tenaces. Persistantes. Quoi qu’on en dise.

Cependant, tu devais arrêter d’inquiéter autant l’hématologue. Déjà que tu prenais sur son temps de travail, avec tes petits soucis… Vous alliez vous faire tirer les oreilles en revenant à vos quartiers.

- Faire péter la Serre ? Pour quoi faire ? C’est stupide… Je n’ai pas envie de causer encore plus de soucis aux autres passeurs. Je ne sais pas où tu vas t’imaginer tout ça…

Ah. Ce bon premier degré qui te collait à la peau. Tu n’avais même pas remarqué que tu commencé à tutoyer Ichor, à force de converser en sa compagnie, bien que cela ne faisait pas longtemps.

Tu sursautes légèrement quand tu sentis son doigts cramoisi caresser tes plaies tailladées. Elles se refermèrent progressivement, cicatrisant et gardant toujours leur couleur sanguine. En un simple mouvement, il venait de te panser tes blessures…

Incroyable… Mais c’était pas un peu con de faire cela sans désinfecter d’abord ? Boarf, ce n’était pas comme si tu y connaissais grand chose, non plus… C’était lui le spécialiste.

Une fois fini, tu levas tes bras vers le ciel. Tu étais impressionné (?). Tu regardas ces bras à peine égratignés avec la plus grande des curiosités. Il avait, certes, accompli EXACTEMENT l’inverse de ce que tu lui avais demandé initialement, mais… Tu ne lui en voulais pas. Et tu comprenais son geste. Tu crois.

- Quel pouvoir épatant…

Tu l’écoutas d’une oreille distraite avant de l’observer du coin de l’œil, avec de grands yeux, épaté.

- C’est vrai que vous travaillez dans le même laboratoire… Blanche… J’ai l’impression de lui faire peur quand je la croise… Ou de la mettre mal à l’aise. Certainement parce que je suis aussi un chat… Je ne lui ai jamais vraiment parlé non plus.

En réalité, tu ne connaissais pas beaucoup de monde en dehors du secteur psychiatrique de la Clinique et de tes patients. Tu croisais à peine les passeurs des autres secteurs. Tu ne connaissais pas grand chose, finalement… Tu ne t’étais pas rendu compte à quel point tu avais toujours été dans ton monde ou dans ta bulle. A toujours gardé cette distance « polie » avec tout le monde.

Tu avais l’impression de ne pas tourner rond.

- Quel est l’intérêt de vérifier l’état de santé d’un passeur ? C’est une perte de temps pour votre laboratoire, non ? Il est plus important de s’occuper des âmes. Sauf lorsqu’il y a un accident ou une urgence, bien entendu…

Pourquoi suivre un patient qui de toute manière se rétablira ?

Tu remarquas finalement un détail. Ichor ne te regardait pas si souvent dans les yeux, comme si quelque chose le perturbait au sommet de ton crâne.

- Vous avez l’air d’aimer mes oreilles, vous aimez les chats ?

Tu réfléchis un instant. Tu ne savais pas encore comment le remercier pour son égard et le temps qu’il t'avait si gracieusement alloué. Tu n’étais pas assez compétent pour l’aider à rattraper son travail en laboratoire. Il était un peu tôt pour lui payer une tournée au bar ou pour lui proposer une activité post travail, alors… Alors cela te paraissait évident.

- Meow

Ni une, ni deux, tu revêtis de ton apparence féline, sortant ton adorable minois de la pile de vêtements que tu venais de laisser sur le banc après transformation. Tu secouas la tête pour dégager la manche de ta veste qui te dérangeait.

De tes grands yeux, tu le regardais à nouveau. Miaulant.
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Ven 27 Mai - 14:19


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Il t'avait pas vu déguisé en bite, lui.
C'tait sûr. Parce qu'avec le déguisement, tu ressemblais vraiment à une teub' ! Avec tes cornes, c'tait presque miraculeux la forme qu'ça prenait. Comme Misti te détaillait, tu détaillais aussi, cherchant le souci. T'avais toujours un train d'retard. Et si le matou était de la team premier degré, toi t'étais de la team débile. Vous formiez un beau duo et tu l'aimais d'jà ce duo. Dans ton esprit, le potit chat était déjà adopté. T'avais déjà hâte d'être les prochains jours et d'pouvoir venir le voir dans ses quartiers. D'essayer d'lui arracher des rares sourires comme le précédent. Ou d'lui faire comprendre la nécessité d'être moins dur avec lui-même. Ça t'faisait mal un instant d'le voir comprendre, les oreilles basses.

Puis tu te disais que c'tait pour son bien.
Que s'il pouvait comprendre ça et l'accepter, il ferait face à son deuil plus facilement. T'aurais jamais cru être doué pour redonner un peu d'joie à un gars comme le noiraud. Tu savais jamais jusque là ce qu'il pouvait ressentir ou éprouver. Il était éternellement planqué derrière son visage blasé ou fermé. Ça l'rendait quelque peu inaccessible alors qu'il était un amour derrière. T'en étais sûr ! Il était juste maladroit, un peu comme tout l'monde.

« J'te jrue que j'peux vraiment ressembler à une bite si j'me déguise ! En vrai c'est une expression, Mistouille. Ca veut juste dire que je suis pas super intelligent. Mais j'm'en porte bien ! Et pour la Serre... C'est une image, Mistouille ! Une image ! Simplement que ta façon de parler de tes plans perturbés ça f'sait comme les méchants dans les films... T'sais ceux qui ont toujours un coup d'avance sur toi et qui font genre péter des banques et c'genre de choses ! »

Tu lui souriais, gamin tout fier d'partager son amour des films. T'en avais tellement vu, regardé, que tu vivais constamment avec dans ta caboche. Tu le laissais reluquer son bras, captant avec toujours autant d'retard que t'avais encore eu le réflexe de le soigner plutôt que de le tuer. C'pas ta faute, déformation professionnelle ! T'es là pour sauver des gens, pas les tuer ! Mais t'étais plutôt fier d'toi, les cicatrices étaient toutes nettes et pas un signe d'infection dans l'coin. T'es comme un antiseptique naturel d'façon quand tu traites les plaies d'autrui. Au pire des cas, tu rebidouilles et on en parle plus. Ton coeur s'sentait plus léger d'entendre et voir le matou te tutoyer et visiblement s'détendre un peu.

« Hmmmm, p't'être parce que tu fais intimidant ! Blanche n'a pas vraiment peur des chats... Elle les marave ! Faut pas croire avec sa petite taille, elle est plus vénère qu'un dinosaure ! Mais j'dirais que c'est peut-être parce que tu sembles t'sais... inaccessible ? Un peu dans ton monde ? Et qu'les gens osent pas t'embêter ? Puis t'es beaucoup trop adorable, pas moyen que Blanche ne t'aime pas ! »

Tu t'esclaffais, lorgnant toujours les oreilles qui dansaient sur le crâne du passeur. Mist était vraiment gentil, Blanche l'aimerait bien, t'en étais sûr ! Ça serait un drôle de duo, lui calme et elle qui s'agite partout...

« On est pas immortels, Mistouille ! Certes on est moins sensibles que les Hommes, mais cauchemars comme passeurs, on peut mourir ! C'est surtout dans le cadre de certains pouvoirs. Parfois certains ont des contre-coups vraiment nuls qui bousillent la santé de la personne. Par exemple, mon corps a les mêmes besoins que celui des Hommes. J'peux tomber malade comme eux et être en mauvaise santé si j'fais pas gaffe. »

Puis t'avais pas l'temps de vraiment rester sérieux, que Misti pointait ton amour de ses oreilles. T'avais même pas le temps de lui répondre QUE OUI TU AIMES TOUS LES ANIMAUX DU MONDE QUE-

AAAAAAAAAAAAH.
BORDEL.
IL EST SI MIGNON.


Te voilà à lâcher un petit cri peu viril, les mains sur les joues à te tortiller tant la p'tite bouille poilue était craquante. Oh bordel, il pourrait dominer l'monde avec cette forme, ce con !

« MISTOUILLE T'ES TROP MIGNON ! »

Ni une, ni deux, tu attrapais le matou dans tes bras, choppant ses vêtements pour l'enrouler dedans, histoire qu'il soit installé confortablement contre toi. Puis t'avais une idée un peu conne... Sans prévenir le petit passeur, tu l'embarquais bien vite en dehors de la Serre en direction de Ciranne. T'avais envie de le faire encore sourire, de l'faire rire, ne serait-ce qu'un peu. Et t'avais la boutique parfaite pour ça en tête ! Une passeuse chenille, qui cousait et tissait toute sorte de vêtements, même pour les picotis et les animaux ! Ce fût les pieds dans son antre, où diverses pelotes et tissus couvraient les murs, accompagnés d'vêtements que tu saluais la passeuse d'un grand geste de bras.

« COUCOU PELOTE ! J'ai un p'tit client pour toi ! N'est-il pas adorable ?! »

C'que t'avais l'air fin avec ton grand sourire fier à montrer Mistigri à la petite passeuse qui lâchait un couinement gaga envers la tête poilue.

- Depuis quand tu as un chat, Ichor ?! Tu l'as encore ramassé dans la rue ou volé à quelqu'un c'est ça ?

Elle te charriait, se penchant dans ses étales pour te tirer tout un pendant avec divers vêtements miniatures pour chats.

« Même pas ! Il est venu de lui-même ! Pas vrai, Mistouille ? »

Tu grattouillais affectueusement la tête du matou, le mettant face aux divers vêtements.

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Sam 28 Mai - 15:39
.coquelicot.
Qu’il était bizarre d’entendre pareille évidence à ton sujet, de vive voix, de la bouche de quelqu’un d’autre. Inaccessible. Il n’y avait guère meilleur terme pour te décrire. Cela ne te fit pas un si grand effet, ce n’était pas une surprise à tes yeux. Tu gardais toujours cette distance, pensant que c’était sûrement la meilleure chose à faire pour toi et pour les autres. Mais d’où te venais cette idée saugrenue, déjà ? Tu ne t’en souvenais plus. Tu savais. Tu savais simplement que tu étais quelqu’un de trop renfermé et entendre cette constatation te mettait un peu mal à l’aise. Comme si quelque chose clochait. Comme si cette mauvaise habitude ne te plaisait pas tant que cela.

Ceci dit… Cela consistait en quoi, concrètement, de s’ouvrir aux autres ? Est-ce que c’était simplement parler de ses problèmes ? Laisses d’autres personnes mieux te connaître, mais aussi davantage te juger ? Tu trouvais ce concept assez effrayant… Cependant, si cela s’apparentait avec la situation actuelle que tu vivais avec Ichor depuis tout à l’heure… A t’écouter avec autant de gentillesse et de bienveillance, malgré ses phrases bizarres… Tu. Te. Sentais. Un peu. Soulagé (?). Hmm…

La description qu’il te fait de Blanche te rend curieux et ta transformation en adorable boule de poil semblait faire son effet. Tu n’aurais jamais pensé qu’un gaillard aussi grand pourrait faire un couinement aussi aigüe. Sacrées cordes vocales.

Tu ne t’attendais pas à ce qu’Ichor t’embarque, toi et tes affaires, pour quitter la Serre et se rendre dans les quartiers commerçants de Cirane. N’avait-il pas du travail ? Et s’il se faisait sermonner par ta faute ? Peu importe. Tu t’en fichais. Tu restais simplement blotti entre une couche de vêtements et ses bras. Tu ronronnais doucement, mais cela ne devait pas s’entendre dans cette course effrénée qui, sous forme humaine, t’aurais sans doute donné à nouveau le mal de mer.

Lorsque tu rouvris les yeux, Ichor poussa la porte d’une petite boutique que tu ne connaissais pas. Ceci dit, tu ne faisais pas si souvent du shopping. Tu aimais bien assez ta garde robe actuelle, confortable… Mais d’ailleurs… Pourquoi t’avoir amené ici ? Quand on voyait un matou, souvent nous prenait l’envie de lui faire des gratouilles… Alors pourquoi des habits ?

Le blandinet te présenta à la belle chenille du doux nom de Pelote. Tu te laissais faire, ne miaulant qu’occasionnellement. Finalement, on te posa sur le guichet de la belle dame, quelques petits vêtements présentaient devant toi. Tu n’y prêtas pas attention tout de suite, préférant frotter ta petite tête contre cette main affectueuse, ronronnant.

Mais ils avaient l’air de vouloir absolument te faire porter ces étranges habits. Bizarre… Très bizarre. Tu regardais d’abord Ichor, puis Pelote, puis de nouveau Ichor. Il fallait vraiment que tu essayes ces choses minuscules ? Etait-ce des chaussettes ? Des accessoires ? Tu tatonnas de tes patounes.

- Meow ? Meow ??? Meee….

Tu penchas finalement la tête pour venir attraper deux ou trois morceaux de tissus dans ta gueule. Tu te dandinas jusqu’au bord du guichet sur lequel l’on t’avait posé et bondis au sol avec une grande agilité. Tu filas jusqu’à la cabine d’essayage la plus proche dont les rideaux étaient tirés. S’il y avait quelqu’un dans cette cabine, elle n’y était plus au moment où tu te retransformas dans un petit “pouf” sonore.

Tu restas silencieux un instant avant de laisser ta tête humaine dépasser du rideau.

- C’est bien trop petit Ichor… Je ne comprends pas que tu veux essayer de me faire porter…

Cela ne te viendrait pas à l’idée de porter des habits sous ta forme animale. C’était si peu pratique pour se mouvoir…. Bruh.
Emme


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Dim 5 Juin - 17:18


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T'aurais pu rester des heures comme ça.
A l'grattouiller, à voir sa p'tite bouille toute mignonne et fluffy se frotter contre ta main, vibrer des ronrons qui l'traversait. Tu te faisais juste cette réflexion, celle de cette même silhouette inaccessible, probablement peu à l'aise avec le contact physique et qui pourtant sous sa forme féline venait d'elle-même en chercher. Est-ce que c'était plus simple pour Mistouille ainsi ? Est-ce que Mistouille aimait les caresses sur la tête en humain ? Feulait-il ou grognait-il avec sa forme humaine ? ET SURTOUT. ETAIT-IL ACCRO A L'HERBE A CHAT ? Fallait qu'tu testes, sauf que là, tu étais trop occupé à couiner sur la mignonitude du matou.

C'pas ta faute, il était incroyablement mignon à te regarder toi et Pelote sans comprendre ce que vous attendiez d'lui. Incroyablement chou, si chou, à tâter de ses pattounes et ses COUSSINETS PUTAIN LES COUSSINETS. TU VEUX LES LUI PAPOUILLER. Tu luttais pour l'laisser choisir, te tortillant sur toi-même, les prunelles pleines d'étoiles en sa direction. Vraiment, comment les gens pouvaient lui refuser des trucs ? Ils n'avaient donc pas d'coeur ?! - ou p't'être des allergies ? Il est allergène, Mistouille d'ailleurs ? - Tu comptais lui expliquer la raison d'ta venue ici, mais comme par miracle - ou juste que Misti était intelligent, lui -, le matou prenait quelques vêtements dans sa gueule et partait s'changer.

Jusque là, tout semblait bien s'passer. T'avais déjà hâte de voir sa p'tite bouille poilue avec les vêtements de son choix ! Il va être si adorable ! Pourquoi t'as pas pris d'photos quand tu le portais tout à l'heure ? C'est dingue comme juste Misti... Peut être apaisant. C'qu'un chat, un passeur déprimé qui veut s'foutre en l'air et pourtant... Il est là avec toi, à être trop pipou et à t'faire sourire. T'espérais que t'avais au moins réussi à lui égayer sa journée. Et juste... T'sais pas ? Lui alléger l'coeur ? Faire que c'soir, quand il s'ra chez lui, il repensera à tes conneries et non à cette lame de couteau à s'foutre sous la gorge. T'espérais vraiment. Tu l'aimais bien, le matou.

C'est lorsque tu entendis un « pouf » sonore suivi d'un rire coincé de Pelote et de ses nombreuses mains devant son visage écarlate que tu bitais l'souci.

Et c'fut plus fort que toi.
T'explosais. T'explosais tellement d'rire que les larmes te montaient aux yeux, manquant de te vautrer contre le comptoir où les autres habits reposaient. Une image à jamais gravée dans ta mémoire, l'passeur humain, coincé dans des vêtements ridicules et minuscules. C'tait encore pire, voyant la tête contrite du jeune homme et son air ahuri. Par contre, ce qu'il était bien foutu, le chat. Il était célib' ? T's'rais intéressé sinon.

« HAHAHAHAHA NAN MAIS MISTOUILLE NAN ! TU N'AS TOUT DE MEME PA- - pause, ton souffle se faisant aigu et court - 'fin si... C'tait pour ta forme de chat, pas celle-ci ! Quoiqu'au moins... »

Tu lui adressais un clin d'oeil graveleux, étouffant un rire tandis que Pelote retournait derrière sa caisse, les joues encore empourprées d'une telle vue.

« On n'peut pas dire que t'es mal fichu ! Avec un corps pareil, t'as forcément quelqu'un non ? »

Tu lui souriais d'façon sincère, te penchant pour attraper ses habits ; les vrais, ceux adaptés à sa taille.

« Tu d'vrais te couvrir le temps de trouver les bons vêtements pour ta forme féline, sinon tu vas nous tuer Pelote ! »

Un rire sonore, une moue railleuse en direction de la pauvre passeuse qui s'occupait comme elle pouvait avec différents habits pour évacuer le rouge qui lui prenait les joues.

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Dim 5 Juin - 21:25
.coquelicot.
Des visages stupéfaits. Des éclats de rire. Des joues rouges. Tu n’étais pas très futé aujourd’hui, mais tu ne tardas pas te rendre compte de ta bêtise, rosissant légèrement à ton tour. Tu t’étais pourtant en partie caché derrière le rideau, tu n’étais pas complètement à découvert. Quelle idée. Tu tournes sur toi-même, après les quelques explications escaflantes d’Ichor, ce qui n’arrangeait pas ton cas. Pauvre Pelote, à croire que la pudeur et l’embarras pourraient tuer.

- Des habits… pour chat ? Ces choses-là ? Vous avez des goûts étranges… Pourquoi faire ça ?

Enfin, quelque soit ton avis, ces morceaux pour tissus n’étaient définitivement pas à destination des humains. C’était logique, sous cet angle… On peut dire…

Tu te cachais convenablement derrière le rideau de la cabine d’essayage pour ne plus importuner la pauvre passeuse qui était devenue aussi rouge qu’une tomate. Pauvre dame-chenille. Tu enfillas les vêtements qu’Ichor venait de te passer, ceux que tu avais quitté quelques minutes plus tôt. Tu ne repris pas le temps de te recoiffer et revins rapidement au niveau du comptoir.

Tu te penche légèrement vers la propriétaire du magasin.

- Je suis sincèrement désolé Madame Pelote… Je tacherai de faire plus attention au cours des prochains essayages… Même si tout cela n’a pas l’air très confortable…

Voir les différents vêtements et t’imaginer en félin dedans te démangeait déjà. Bruh. Tu espérais secrètement qu’il n’y ait pas de petites socquettes, c’était terriblement malaisant de se déplacer avec. Les coussinets à l’air, c’était quand même bien mieux…

Finalement, tu observes, une fois encore, le Cauchemar de la tête aux pieds. Tu attardais ton regard à certains endroits, l’air pensif.

- Vous n’avez rien à m’envier, je dirais même que vous êtes bien mieux bâti que moi. Ceci dit, je ne suis pas sûr que tout le monde supporte ton… Votre tempérament. Enfin…

Tu te pinçais l’arrête du nez, t’emmêlant encore entre les vouvoiements et les tutoiements. Manque d’habitude.

- Tu as du charisme. Tu es jovial. Tu es grand. Tu es musclé. Des fesses sculptées Tu as une belle silhouette. Une belle crinière… Rien à redire, tu fais un parfait mannequin. Ah. Ah. Ah.

Tu voulais participer à cette ambiance détendue, alors tu tentas de rire à ton tour. Un rire terriblement mécanique. Tu te saisis ensuite de l’un des petits habits, l’analysant sous toutes les coutures et tentant de comprendre comment un chat pouvait mettre cela. Peut-être une patte ici… Une autre là…

- Je pense qu’avoir seulement un beau physique ne suffit pas à trouver quelqu’un. Donc, non, je ne suis avec personne.

Tu continuais de chercher à comprendre cet habit.

- A vrai dire, je ne cherche pas vraiment ce genre de compagnie. Les relations humaines sont souvent trop compliquées pour moi. Et… Et ce n’est pas plus mal. Je ne pense pas que mes actions de tout à l’heure auraient apporté le bonheur à cette personne… J’imagine que faire du mal à une personne que l’on aime est la pire des erreurs…

Tu restais impassible, bien que tu pensais sincèrement ce que tu disais. Tu n’aurais apporté que du malheur et de la tristesse. Mais était-ce si surprenant de ta part ?

- Mais merci pour le compliment. Si cela en était un. Et toi Ichor, tu n’as personne avec tous ces atouts ?

Tu lui adressais un regard curieux. Il avait la tête du coureur de jupon, mais l’habit ne fait pas le moine, comme on dit. Si tu n’étais pas aussi paumé dans tes pensées, tu aurais peut-être parler autrement, de telle sorte à ce que cela ne ressemble pas forcément à un échange de flirt devant la pauvre chenille pourpre.

- Comment dois-je mettre ces vêtements ?... Vous voulez que je me retransforme tout de suite ?... Je suis un peu perdu.

Finalement, sans attendre plus de réponse, tu te retransformes en chat dans un autre “pouf” sonore et tente de ne pas te noyer à nouveau dans tes propres vêtements. Tu tends les patounes vers le haut pour qu’on te porte jusqu’au guichet pour les essayages… Normalement ? Autant tester, si cela pouvait leur faire plaisir... ?
Emme


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.keep on swinging.

Tes rires cessaient peu à peu, laissant place à une moue perdue aux mots de Mistigri. T'savais vraiment pas si tu devais pleurer ou encore rire. Plus encore, t'étais surpris que le matou puisse rougir. T'pensais que tout lui passait au-dessus d'la tête. Tu l'pensais plus blasé et inaccessible qu'ça. Et d'le voir rougir ainsi, tu trouvais ça presque chou. Parce que pour toi, ça montrait qu'Mistouille n'était p't'être pas un cas si perdu. Tu coulais un regard entre la tête jais puis la passeuse qui lentement avait fini par écarter les doigts plaqués contre son visage pour noter si oui ou non le jeune passeur était toujours pas rhabillé. Par contre, vraiment, qu'il comprenait pas l'intérêt des vêtements pour chats ? Pour sa forme féline ? Sérieusement ?! Ahlalala, ça va pas du tout, ma chérie ! Pas du tout !

« Tutututu ! Mes goûts sont pas chelous d'jà ! C'est pour t'couvrir ton petit cul poilu de matou, idiot ! Pourquoi faudrait qu'tu sois obligatoirement nu sous ta forme féline ? Puis un peu d'classe, ça fait pas d'mal ! T'auras un succès fou auprès de ces dames chattes, j'suis sûr ! »

Tu lui adressais un clin d'oeil graveleux tandis que la suite de ses mots te firent lâcher une moue dépitée, tapotant le dos du matou du bout du coude.

« C'pas très sympa d'lui dire ça, la pauvre... Elle y met tout son coeur et toi, t'lui sors que ça semble pas confortable... »

Tu chuchotais, montrant des yeux la p'tite passeuse chenille qui semblait perturbée par les mots du passeurs, ses doigts s'emmêlant entre eux. Décidément, en plus d'être un boulet à côté d'la plaque, Mistouille avait aucun skill social ! T'avais l'impression que l'pauvre Misti avait pas beaucoup d'filtres quand il s'agissait d'ses pensées. Et encore moins d'recul quant aux choses qu'elles pouvaient soulever. Tu arquais un sourcil quand il v'nait prendre au pied de la lettre tes mots, tes prunelles suivant les siennes le long d'ton corps. C'pas que t'allais rougir qu'il te dise tout ça, mais tu riais bruyamment - pour ne pas changer -, un sourire fier au visage.

« J'le sais que je suis bien gaulé, ah ! Mais de là à dire que j'ai rien à t'envier et à te descendre, c't'un peu triste, Mistouille ! T'as un superbe physique ! Puis t'es un chat ! Tout l'monde aime les chats ! Ah ça ouais... J'suis chiant. On m'aime ou on m'déteste. Et sincèrement, j'm'en tape, ça m'empêchera pas d'vivre ma vie ! »

Attah. C'est qu'Misti venait de rire ?! MISTOUILLE SAIT RIRE ?! MISTOUILLE EVOLUE TROP VITE BORDEL. PIRE QU'UN POKEMON. P'T'ETRE QU'A CE RYTHME IL SAURA BIENTOT GERER LES SITUATIONS SOCIALES ?! Tu le dévisageais, les yeux ronds comme des soucoupes, surpris. P'tain, tu saurais pas dire si son rire était foireux ou juste naturel tant... tant ça t'perturbait. Tout comme lui semblait pris dans un casse-tête affreusement dur tant il détaillait les habits d'Pelote avec minutie.

« Ah mais j'suis d'accord avec toi, Mistouille ! L'physique ne fait pas tout ! Même si j'pense que pour certaines personnes, c'est probablement un gros plus... Ah... T'es vraiment trop dur avec toi, Misti. T'as l'droit d'aller mal, t'as l'droit de faire des bêtises, de ressentir des trucs. Blesser ceux qu'on aime, ça arrive. Ça serait horrible si tout était parfait, qu'on connaissait l'autre par coeur au point d'jamais se faire la tronche, de jamais s'disputer ou d'avoir de moments d'tension. Ça serait si plat et vide de vie ! Tu n'as p't'être juste pas encore trouvé la bonne personne. Il existe forcément quelqu'un qui t'aimeras pour qui tu es ! »

Tu lui offrais ton plus beau sourire compatissant, voulant l'encourager du meilleur que tu puisses. Mistouille, il était parfois un peu trop pessimiste ! Et t'étais sûr qu'à cause de ça, il devait passer à côté d'pleins de trucs qui auraient pu lui apporter des moments sympas dans sa vie. Tu te perdais un moment dans tes pensées. Toi, avoir quelqu'un ?

« Hmmm... Nan. Pas que j'sois pas spécialement ouvert à l'idée d'avoir une personne dans ma vie mais tout comme toi et tes galères avec les relations sociales, j'suis vraiment nul pour les relations d'couple. Puis j'veux pas me sentir prisonnier ou enfermé dans une relation avec une personne. J'préfère être libre d'aller voir qui j'veux, d'aimer qui j'veux et de partir quand je veux. »

T'aurais bien aimé lui répondre, prendre une pause dans ton train d'pensées pour lui dire comment s'y prendre cette fois avec les vêtements mais voilà que tu te retrouvais de nouveau avec un Misti-chat beaucoup trop mignon qui tendait les pattounes. Faible que t'étais, tu souriais comme un gosse ravi, te saisissant du petit matou coloré pour l'emmener devant le stand de vêtements. Comment il faisait pour s'transformer aussi vite ?

« Ca t'fait pas mal, Misti ? De te changer aussi souvent ? Et sinon... »

Tu v'nais saisir des petites chaussettes montantes pour les coussinets.

« T'en penses quoi ? C'est pas mignon ? »

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Jeu 23 Juin - 17:01
.coquelicot.
Hmmm. Tu restais plutôt sceptique. Ichor avait beau t’expliquer avec conviction qu’un animal était bien mieux habillé qu’ « à poil », tu ne comprenais toujours pas le but de la manœuvre et encore moins l’existence même d’un tel concept. Un être anthropomorphique pouvait se satisfaire de vêtements conventionnels tandis que les animaux et picotis n’en avaient guère besoin. C’était pire que mettre des couches de vêtements sur des couches de vêtements en plein été, sans compter les démangeaisons que cela provoquait.

Non tu ne comprenais décidément pas.

D’autant plus lorsqu’un tel argument provenait de la bouche d’un mec dont la réputation d'exhibitionnisme le précédait. Alors l’entendre te conseiller de ne pas être un animal tout nu…

Tu penchais légèrement la tête de côté, jetant un regard en direction de Pelote. Tu ne comprenais pas en quoi tes paroles avaient pu être blessantes. Tu ne faisais que dire la vérité que les animaux de compagnie n’avaient pas le luxe de formuler aux humains. Tu ne voyais pas où était le mal, c’était même du bon sens et de la prévention. Mais bon… Nul besoin de débattre davantage. Bien que tu ne porterais pas ces vêtements par envie, tu voulais au moins jouer le jeu et faire plaisir à Ichor…

Tu imaginais que cette volonté persistante quant à l’idée de te caser avec quelqu’un relevait du compliment. Peut-être ? Mais venant de quelqu’un d’incasable, c’était encore une fois bien ironique. Il y avait quand même de sacrées contradictions depuis tout à l’heure. Pourtant, tu ne vivais pas si mal ton célibat, non ? Tu étais simplement désespéré à l’idée d’échouer dans ton rôle de passeur, encore, encore, encore… Mais tu n’en dis point un mot. De toute façon, sous forme de chat, tu ne pouvais que miauler, tout au plus.

Ichor te posa une autre curieuse question, cette fois-ci concernant tes métamorphoses. Cela faisait bizarre d’être autant le centre de la conversation… Tu secouais la tête en guise de réponse. Tu étais habitué aux sensations liées à tes transformations, c’était aussi naturel que le fait de respirer. Peut-être que si tu te transformes trop de fois dans une même journée, tu allais le payer à coup de courbature le lendemain… Mais honnêtement, sans plus. Tu n’en avais que faire. Un peu comme tout en ce moment. Tu te sentais un peu vidé… Même si tu n’aimais pas ces vulgaires chaussettes qui s’approchaient doucement de ton museau.

Tu feulais avant de finalement te laisser faire, gardant tes griffes rangées dans tes patounes et l’envie de déguerpir, dans un coin de ton esprit.

Tu sentais qu’on t’enfilait une, puis deux, puis trois tenues différentes, sans avoir la moindre idée de ce à quoi tu pouvais bien ressembler. Tu n’avais pas envie de regarder le miroir que l’on te présentait.

Bon… Tant que ce cinéma faisait couiner Ichor et que tu faisais plaisir à ton sauveur de la journée, tu pouvais endurer ce calvaire… Même si c’était au prix de ne plus savoir marcher, maintenant que tes coussinets ne touchaient plus la parois du comptoir.

D’ailleurs, tu ignorais comment le remercier, sans avoir l’impression de l’embêter ou d’attiser sa pitié. Peut-être pourrais-tu l’inviter à boire un verre ? Tu te soulerais jusqu’à en oublier les dernières semaines, aussi… Cette idée te plaisait, alors que tu restais perdu dans tes réflexions, pendant comme un poid mort entre les mains de Pelote. Elle te manipulait précautionneusement et te retira tes habits miniatures actuels.

Avant qu’elle ne sorte une quatrième tenue, tu bondis dans le tas de vêtements que tu avais laissé au sol. Tu transformas et bouclas le plus rapidement possible ta ceinture et ton pantalon pour ne pas importuner la Passeuse. Même si le rouge lui allait bien au teint, n’en abusons pas.

- Je suis sincèrement navré, mais je pense que ces vêtements ne sont pas fait pour moi… Pardon Pelote…

Tu te triturerais les doigts, te les griffant pour mieux réfléchir. Tu les aurais presque mordu, nerveusement, mais tu préférais t’abstenir.

- Auriez-vous plutôt une tenue décontractée que je pourrais mettre pour une soirée ? Quelque chose de simple… J’aime bien le vert, mais si vous avez d’autres coloris à me conseiller… Pourquoi pas…

Tu te tournas vers Ichor, affichant un air sérieux.

- Je pense qu’il est un peu tôt pour ça, mais… Mais puis-je t’offrir un verre, ce soir après le travail, entre collègues ? Je ne sais pas vraiment comment te remercier autrement…. A vrai dire…

Dans ta tête, cette sortie n’était clairement pas un rencard. Ce n’était pas ton but et tu n’envisageais même pas qu’on puisse entendre ta proposition dans ce sens. Autant dire que tu ne l’avais même pas envisagé. Mais allez savoir comment ils allaient réagir en face…

En vrai, ce n’était qu’un prétexte pour oublier à s’en rendre malade.
Emme


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Lun 27 Juin - 14:46


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.keep on swinging.

Ta connerie l'avait tué ?
Tout ce que tu voyais était l'cadavre d'un chat mou qui s'laissait pendre aux bras d'Pelote.
Peut-être que tes réponses lui plaisaient pas ? T'avais rien dit d'travers, si ? T'sais plus. Tu pensais juste avoir répondu avec ta spontanéité habituelle. T'aurais aimé que tes compliments et encouragements motivent l'matou, lui arrachent un autre rire mais ça s'ra pour une prochaine fois, tu supposes. Tu te calmais peu à peu, comme emporté par le silence du matou, étirant un sourire amusé à ce pauvre chat qui s'retenait de vous arracher la gueule aux chaussettes qui venaient entourer ses coussinets. Tu le trouvais vraiment adorable, Mistouille !

Tu voudrais juste mieux l'comprendre, pouvoir lui offrir plus. T'sais pas pourquoi, ni comment. Tu l'aimes juste bien et t'veux juste qu'il aille bien, qu'il oublie un instant ce qui l'tracasse. Parfois, même toi tu peines à dire que t'es un meuuuchant cauchemar tant tu t'fends le cul pour autrui. Tant tu fais tout pour illuminer la gueule des autres d'un sourire autre qu'avec d'la peinture luminescente. Tu souriais aux différentes tenues que Pelote lui enfilait, tout lui allait ! Il était encore plus mignon et à croquer ainsi ! Impossible qu'il ne se trouve pas une belle minette avec un charme pareil, le Mistouille ! Tantôt petit matelot, puis dinosaure, puis sommelier, voilà que la dernière tenue arrivait. Arrivait si vite que la tête jais dans une rapidité extraordinaire retournait fissa sous forme humaine se couvrir l'cul de ses habits.

L'message était clair et la petite passeuse tirait une moue vaguement déçue. Ta main lui tapotait l'épaule, un sourire railleur.

« Tant fait pas Pelote, il est juste fatigué ! Il a pas eu une journée facile, c'pas ta faute. Ni à toi, ni à tes créations. »

Tu la connaissais qu'trop bien, tu l'imaginais déjà se blâmer du départ soudain du passeur, de la mauvaise qualité de ses habits et même du temps dehors ! La chenille était inarrêtable quand il s'agissait de se fouetter de tous les malheurs du monde. Finalement Pelote étirait un sourire timide aux mots de Mistigri, triturant elle aussi ses doigts, quelque peu contrite.

« Oh euh... Ce n'est pas grave. C'est déjà gentil d'avoir pris le... temps d'avoir essayé mes... créations. »

Voilà que le rouge lui remontait aux joues, détournant le visage pour partir s'planquer derrière son comptoir, n'oubliant pas pour autant la suite des mots du matou.

« Malheureusement non... je ne tisse que des vêtements pour les animaux... Désolée... Mais j'ai une amie, à quelques rues d'ici, Lin ! Elle aura probablement de quoi vous satisfaire ! »

La petite passeuse retrouvait aussi vite son sourire habituel, ponctué d'une tonalité douce. Tu la laissais retourner à ses affaires, posant tes prunelles rubis sur la tête charbon. En voilà une drôle de proposition ! Tu t'esclaffais, ravi.

« T'sais, t'es pas obligé de me remercier Mistouille ! Tout l'plaisir était pour moi ! Mais bon... Un verre... J'dis pas non ! J'accepte volontiers ! »

Tu laissais à peine le matou se remettre de ses mots, que tu attrapais celui-ci sous le coude, le traînant à ta suite tout en saluant Pelote.

« Merci Pelote ! On passera l'bonjour de ta part à Lin ! »

Naturellement, tu serrais Mistigri contre toi, lui ébouriffant les cheveux.

« Ça tombe bien, ton idée ! J'ai un super endroit pour boire un verre en tête ! »

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