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Gertrude et Robert [FOURBI]
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Jeu 16 Juin - 22:50

Gertrude et Robert



feat Fourbi
Je vais te pourrir la cervelle gamin... Faire flétrir ta chair et fondre tes os dans une abominable flaque putride et puante au coin de la rue !
T'me fais plus peur avec tes sales tours sale vautour. , sirote le gamin d'un air buté.

Je me redresse avec une main sur la poitrine.

... Deux fois sales, c'est sale à dire. Ce n'est pourtant pas ce que m'a dit Robert... Il m'a dit que toutes les nuits tu fais des cauchemars et que je n'y suis pas pour rien... Pas vrai Robert ? Je caresse ma cravate avec un regard presque affectueux.

L'âme a la mâchoire qui se décroche légèrement d'incrédulité.

Robert ?

Je me redresse noblement, le visage mauvais, tout sourire.

Et bien, oui, Robert. Tu ne l'as jamais remarqué ? Pourtant il est sous ton nez.
Pff mais qu'est-ce que tu racontes encore ? T'es vraiment chelou ! Y'a pas de Robert !

La jeune âme tenait précieusement sa boisson à l'abri de mon regard - paille incluse - et avait bien raison, car maintenant que la peur ne prenait plus, c'étaient ses nerfs avec lesquels je comptais jouer. Je fis comme si je parlais à ma cravate, la saisissant entre deux doigts délicats.

Robert Robert, mon cher ami... Que penses-tu de cette frêle âme qui ose t'insulter de sale et d'inexistant ? Comment ? Tu penses que ça mérite punition ?
B-bon je me casse...

Sauf que je le suivais avec un sourire mauvais-amusé.

Robert, mon cher Robert, ma si belle cravate, que penses-tu de cet insolent qui tourne vilement le dos face à ta grandeur ?!

Je surgis soudainement devant l'âme au smoothie avec l'expression d'un loup. Elle sursauta et le couvercle protégeant sa boisson de mon regard se décrocha.

M-mais fous-moi la paix ! Ce n'était plus de tourner en tas de pourriture qui commençait à l'inquiéter.

Je jubilais intérieurement. Le coup du Cauchemar fou qui cause aux objets, ça marche vraiment tout le temps. Regardez-moi cette tronche !
Je ris doucereusement. Je me penchai pour remettre le couvercle en place, puis je lui tapotai la tête. La fontaine chantait non loin.

Fais attention à tes affaires, par cette chaleur tout peut très vite tourner... Il ne faisait pas si chaud que ça...

Et le mal était fait, l'âme le sut de suite et rougit de rage. Je reculai :

T'avais qu'à pas insulter Robert hé, le karma ça ne loupe pas... HAHA !
Emme

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Dim 19 Juin - 19:06

Gertrude et Robert

Feat Vautour

« Couic, couic, couic, SCRIIICH »

C'est d'un arrêt de bicyclette parfaitement maîtrisé qu'un chatoyant Passeur prit place, avec sa chariote, à quelques pas de la place de Ciranne, près des auvents et des bâtiments de pierre d'une petite rue ombragée de la cité. Par cette chaleur, Fourbi avait bien essayé de rester posté à la sortie menant à la Plaine, en vain. Ce satané astre de lumière avait eu raison de son endurance et du plus léger de ses apparats, le contraignant à fuir vers des pâturages de pavés frais et de petits commerces distribuant boissons et grignotes glacées destinées à l'aider dans sa lutte contre l'été brûlant qui s'était abattu sur l'Entre-Passe. Peuh, comme si lui, voyageur de ces terres, marchand aux cents lieux de vie, courberait le dos et supplierait à genoux la chaleur de lui laisser un instant de répit, l'éloignant à grands coups de glace ou de pastèque ! C'était mal le connaître !

Continuant mentalement son pamphlet rageur, il porta à ses lèvres la paillère (ce qui est, dira-t-il, bien plus simple à prononcer que paille-cuillère) du granité citron qu'il venait d'acheter. S'il y réfléchissait bien, tout compte fait, courber l'échine devant le Soleil lui donnait une excuse pour se gaver de sucre et de sirop autant qu'il le voulait sans culpabiliser ! Dans l'esprit du Passeur, la chaleur fut soudainement bienvenue comme une excuse, car au final, ce n'était peut-être pas si mal d'être obligé de la fuir ! Les potentiels clients fourmillaient dans les rues de la ville, courant comme lui après un peu de fraîcheur, et se joindre à eux avec son étalage d'étrangetés ne pouvait être que bénéfique !  Chantonnant alors en gambadant à grandes foulées sautées jusqu'à sa petite bicoque à roues sous le regard étonné des nouveaux, et las des habitués, notre bon Fourbi claqua soudainement des talons sur les pavés, se stoppant net dans son trajet pour tendre l'oreille, se fichant bien d'avoir créé une collision entre quelques personnes qui ne s'attendaient pas à voir la grande gigue leur bloquer le passage.

Était-ce lui qui avait été distrait et assommé par la chaleur, ou bien la petite voix qui avait été trop faible pour qu'il ne la remarque pas plus tôt ? Non pas qu'il n'était pas maître de son don, loin de là, mais s'il devait prendre en compte le moindre bourdonnement du plus petit des objets, le Passeur aurait constamment la migraine. Or, ce bourdonnement-ci était bien différent, plus important ! Aussi bas qu'il avait pu être jusqu'à maintenant, Fourbi se rendit compte que c'était bel et bien la chaleur qui avait dû le rendre sourd puisque cette petite voix, ou plutôt ces petites voix, HURLAIENT depuis la place de Ciranne. Il y avait fort longtemps que le marchand n'avait pas entendu une telle dispute entre deux biens ! Cela lui rappelait le mauvais souvenir du fouet de l'âme de Madame Chantilly, qui avait eu l'idée saugrenue de s'offrir un batteur sans même prévenir son vieil ami... Sombre affaire... Enfin, il s'égarait, et compte tenu de l'urgence de la situation, il se devait d'agir rapidement !

Des grandes échasses qui lui servent de jambes, il se hâta vers la place, foulant le pavé en faisant s'écarter, tel un Moïse de mosaïques colorées, les passants qui évitaient l'énergumène comme ils le pouvaient. Mais le Passeur n'avait que faire des petites gens, tout ce qu'il entendait, c'était une pauvre dame criant son désarrois et sa grandeur perdue face à un véritable goujat, prétentieux et insolent, dont Fourbi était absolument outré par ses paroles et manières. Qui pouvait donc parler ainsi à une personne aussi distinguée ?! Un délinquant, sans nul doute, un rufia de premier ordre ! Quelqu'un avait extrêmement mal éduqué cet objet, et il était du devoir de Fourbi de rectifier cette déplorable situation !

C'est ainsi que Vautour, occupé à tourmenter cette pauvre petite âme, se verra pointer théâtralement du doigt par un épouvantail bariolé sirotant entre deux mots son granité citron :

- N'avez-vous donc pas honte de laisser une telle situation dégénérer ? Sur votre propre corps qui plus est ! C'est tout bonnement honteux, cher collègue ! Ce n'est pas parce que vous repasselavez avec soin vos affaires qu'elles sont heureuses pour autant ! IGNARE !

D'un ample geste de son bras démesuré, le Passeur outré se saisit de cette cravate d'une grande impolitesse, mais toujours avec précaution ! Après tout, il n'était pas dans sa nature de maltraiter un objet, aussi exécrable soit-il. Se soucier de la personne au bout du vêtement, par contre, c'était une autre histoire, et le pauvre Cauchemar s'en aperçu vite quand, après s'être fait passer un gentillet savon, il vit cet envahisseur s'adresser à ses vêtements. Quitte à passer pour fou, l’individu semblait y aller à fond, blâmant son élégante cravate telle une mère qui aurait attraper ses enfants entrain de se chamailler.

- Vous adresser ainsi à votre collègue, quel manque de classe ! Franchement, cela me déçoit de voir qu'un habit de votre calibre s'adonne à pareil passe-temps ! Vêtement de Cauchemar ou pas, cela ne vous octroie pas le droit d'ainsi parler à votre aînée !

Face à cette scène surréaliste, il n'était pas bien compliqué de comprendre pourquoi Fourbi était regardé de travers par ceux qui le connaissent bien...
Nota beneNe vous étonnez pas de voir apparaître d'étranges assemblages de mots, Fourbi a une certaine tendance à condenser !





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Mar 5 Juil - 23:46

Gertrude et Robert



feat Fourbi
Les deux protagonistes que nous étions tournâmes la tête vers l'étrange hurluberlu qui était apparu et qui venait de couper mon esquive malicieuse. Je haussai les sourcils et clignai des yeux face à l'agression de couleurs de l'individu plus qu'à son index accusateur. C'était... bariolé. Je jetai un coup de regard sur mon corps à sa deuxième phrase... Puis le type attrapa ma cravate.
Mes sourcils gagnèrent un niveau et mes yeux restèrent ronds pendant un très long moment.

...

Donc il... parle à mes vêtements...
Soit. Après tout, chacun ses hobbies ! Je ne comprends rien de ce qu'il me raconte mais ça a l'air amusant ! J'espère qu'il ne va pas m'arracher mes habits. C'est vrai qu'il fait chaud mais je tiens à garder un certain degré d'élégance ! Il a néanmoins des gestes trop soigneux pour laisser entendre un tel acte.

Je parlais d'amusant plus tôt mais il n'empêche que de se retrouver dans une situation inversée où un véritable taré me tape la discute - ou plutôt me passe un savon et se tape la discute avec ma cravate - est assez perturbant.
Je vis du coin de l'œil l'âme à qui j'avais ruiné sa boisson s'esquiver petit à petit façon crabe et les yeux plissés. Une partie de moi-même aimerait pouvoir en faire autant. L'autre, sortant petit à petit de la surprise, trouvait tout cela de plus en plus cocasse.

Puisque ma retraite était coupée, je décidai de jouer le jeu. Je souris. Je repris ma cravate de ses doigts et la repositionnai fièrement avec une petite caresse avant de m'exprimer d'un ton savant aux soubassements espiègles :

Bien au contraire mon cher, voilà où se trouve votre erreur de jugement. Les vêtements d'un Cauchemar se doivent d'être forts et méchants. Ma cravate est dans son bon droit d'être la pire des goujates.

Je redressai mon dos du haut de mon mètre soixante-six.

Seulement j'ai un critère : il faut que ce soit avec classe. Dites-moi en quoi ma cravate a manqué de finesse et je ne manquerai pas de lui apprendre comment être la pire des tyrans tout en élégance.

Je posai mon menton entre mon pouce et mon index dans une moue pensive :

Quoique, il serait intéressant de donner la leçon à tous mes habits... Être tyran chacun son tour, quoi de plus sain ! Qu'en pensez-vous ? Il faut leur donner à chacun la chance de gagner dans l'interminable guerre des égos, n'êtes-vous pas d'accord ? Quitte à peupler ma silhouette, autant que ce soit de façon totalitaire !

Oh, j'ai peut-être un peu trop forcé sur l'ironie là non ?
Emme

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Mar 2 Aoû - 19:17

Gertrude et Robert

Feat Vautour

Il  a deux choses dans la vie que Fourbi ne saisit pas très bien. La première est le fait de vouloir s'occuper d'un animal lorsqu'on ne prend déjà pas soin de ses propres possessions babiolesques.

La deuxième, c'est l'ironie. De ce fait, les subtiles intonations sarcastiques de Vautour lui passèrent COMPLETEMENT au-dessus de la tête, et notre cher Passeur prit soudain très à cœur l'objectif dont son chaotique compère venait de lui faire part. Non pas qu'il soit en faveur du chaos que les Cauchemars avaient la fâcheuse habitude de semer, loin de là au contraire, mais que voulez-vous... Lorsque d'une voix enthousiaste un vêtement manifeste tant d'amour pour l'idée de son cher porteur, il ne peut pas s'empêcher de vouloir le contenter !

- C'est bien là le problème de votre approche ! Répondit le coloré sans lâcher la fière cravate. C'est que vos vêtements peuvent tout à fait devenir des tyrans de premier ordre, former un totalitarisme encore jamais vu dans l'Entre-Passe ! Le problème, c'est que pour le moment, votre cravate agit ainsi avec ses petits camarades... Enfin voyons, on a quand même pas idée d'insulter aussi grossièrement sa voisine, d'autant plus quand cette dernière vous met en valeur !

Et si Vautour n'avait pas encore saisit l'identité de cette fameuse « voisine » pour laquelle le bon Fourbi s'indignait tant, il ne lui fut pas longtemps pour la découvrir, puisque le Passeur s'affaira à épousseter méticuleusement les épaules de sa belle chemise. Tandis qu'il chassait l'inexistante poussière de ce vêtement parfaitement entretenu, le Passeur fronça durement les sourcils, hochant la tête d'un air entendu.

- Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous Madame, le totalitarisme ne peut en réalité fonctionner qu'avec une équipe soudée de tyrans... Enfin, il paraît évident que tous les plus grands agents d'un tel chaos avaient à leur côté de fidèles et intelligents alliés, votre camarade devrait le comprendre !

Parfaitement naturellement, il releva la tête vers le pauvre Cauchemar qui devait bien se demander sur quel genre d'hurluberlue il était encore tombé. Et par Cicerone, il en avait pourtant l'air d'un, huluberlue ! Alors imaginez pire !
 
Enfin, l'épouvantail mosaïqué n'avait cure de ce que l'on pouvait penser de lui, et c'est bien pour ça qu'entre deux tapotements sur Gertrude et un lissage de Robert, il expliquait dans un flot continu de parole à briefer le pauvre Vautour sur le mise en place d'une dictature sans égale grâce au formidable potentiel de sa garde-robe !
Le saviez-vous ?Le terme « dictateur » désignait au départ un magistrat romain obtenant exceptionnellement les pleins pouvoirs !









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