Derniers sujets
» FOOTER - Kimetsu No Yaiba Another Story (Team démon ou pourfendeur pour vous ?)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptySam 13 Mai - 14:56 par Invité

» Comment devenir notre copain
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptyJeu 11 Mai - 10:54 par Invité

» FOOTER - Elysion (Qui vaincra l'Ombre ?!)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptyLun 8 Mai - 14:31 par Invité

» Activité ?
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptyDim 7 Mai - 14:57 par Invité

» FOOTER - Orzian (Et toi tu préfères la magie ou la technologie ?)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptyMer 3 Mai - 11:19 par Invité

» FOOTER - Miraculous' quest (MIRACULOUS PORTE BONHEUR !)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptyLun 1 Mai - 12:45 par Invité

» FOOTER - Teer Fradee (Vous voulez jouer aux colons et aux indiens ?)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptyMer 26 Avr - 10:55 par Invité

» TOP - Terreciel (Tu m'emmènes faire un tour en caravelle ?)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptySam 1 Avr - 18:41 par Invité

» FOOTER - Peek A Boo (OH M***** UN FANTÔME !?)
Ricorée en faïence [ft.Daphnée] EmptySam 1 Avr - 7:46 par Invité

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 :: Les vieilles histoires Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ricorée en faïence [ft.Daphnée]
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 28 Juin - 14:17

Ricorée en faïence

Feat Daphnée

La plupart des gens estiment que les objets ont une « âme », un petit bout d'eux qui bénira ceux qui s'en occupent, et maudira ceux qui les laissent à l'abandon. D'autres savent pertinemment que cette petite âme existe, et prennent grand soin de tous leurs biens de peur de ne voir le karma leur fondre dessus tel un oiseau de proie. Fourbi, lui, les entend. Ces petits bouts d'esprit qui résident dans le plus banal des ustensiles, dans le plus vieux des meubles et le plus précieux des bijoux. Il connaît leurs personnalité, leurs maître préférés, leurs passions parfois même leurs rêves fous et irréalisables que ces petites babioles s'efforcent pourtant de faire vivre dans leurs âmes silencieuses.

Silencieuses, c'est vrai, pour le commun des mortels. Mais pas pour le Passeur qui, en cette matinée de nettoyage de printemps ne s'attendait certainement pas à entendre une voix profonde brailler sans prévenir dans son pauvre crâne, lui perçant les tympans de l'intérieur si cela est même possible. Il n'avait pourtant qu'à peine effleuré du dos de la main ce joli bol de porcelaine, ornementé de délicats entrelacs floraux d'un vert pastel. Comment une si jolie chose pouvait donc s'époumoner ainsi, avec tant d'agressivité et d'autorité, en devant presque insolent ?

« - Hé toi là, le grand dadais ! Oui, toi avec ton plumeau ridicule ! T's'rais pas un peu sourd et qu'que fois bigleux aussi ? C'est-y pas ton rôle d'nous emmener à la bonne personne ? Bon bah qu'est-ce que tu fais encore planté là ! »

Écoutant le récipient mécontent qui reposait désormais entre ses paumes, Fourbi se souvint qu'il avait longtemps été voisin d'étagère avec une paire de sabots, charmants certes, mais un peu ruraux. Il songea à une réorganisation d'urgence de sa chariote par-dessus les vociférations du bol. Un fin sourire paisible vint finalement fendre le doux visage de marchand alors qu'il répondait à ce bruyant petit objet, ses mots glissant entre sa logorrhée féroce.

« - La Serre donc ? Je n'y vais pas souvent, mais puisque tu insistes tant, j'accepte de faire une exception ! Allons donc trouver ce maître si précieux que tu cherches !

- Eh bah quand même, il était temps ! T'sais tu que c'est pas bien agréable de rester comme ça tout vide dans le noir ? M'donner un petit canard, c'aurait pas été du lu- »

Qu'il était bon de pouvoir glisser un bavard entre les plis de ses vêtements. Non pas que Fourbi le fit pour faire taire son camarade de longue date, mais il était quand même plus prudent de le protéger de tissu lorsqu'on roulait en bicyclette ! Une mauvaise chute et la pauvre chose aurait finit pleine de fissures ! Quoique, le kintsugi était un art que le Passeur s'était promis d'essayer un jour, bien qu'il n'avait jamais eu cœur à briser volontairement un de ses protégés dans cette optique.

Il devrait regarder un peu devant lui d'ailleurs, notre bon Passeur, parce qu'à force d'être ainsi plonger dans ses pensées, les roues de son destrier n'avait manqué pas moins de quatre paires de pieds, une dizaine de pavés surélevés et trois petites âmes. Est-ce que le marchand était vraiment habilité à piloter cet engin ? Peu lui importait, tant qu'il menait le bol à bon port, et c'est dans les verdoyant port qu'il finit par s'arrêter d'un crissement de frein. La Serre n'était pas un lieu que l'original visitait si souvent, un peu trop loin des zones marchandes pour qu'il y trouve un quelconque intérêt commercial. Cependant, le marchand se laissait toujours aller à une contemplation émerveillée des cascades de feuilles et de fleurs colorées longeant les parois du dôme. L'idée de prendre le temps de s'y promener lui traversa l'esprit, mais l'heure n'était pas aux divagations !

D'un pas assuré, bien que Fourbi ne sache absolument pas où exactement il se dirigeait, il emprunta quelques chemins, son cœur (et les ronchonnements du bol qu'il caressait d'un doigt par moment) le guidant vers le passage, lieu de transition de la Serre où se trouverait certainement ce fameux nouveau maître que l'objet désirait tant rencontrer !
Le saviez-vous ?Le kintsugi est une tradition japonaise qui consiste à réparer de la porcelaine ou de la céramique brisée en recollant les morceaux avec de la laque et de la poudre d'or.






Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 29 Juin - 22:57
Ricorée en faïence

Elle n’avait besoin de rien – du moins en théorie. Dans la pratique ? C’était tout l’inverse. Elle se serait damnée pour avoir un café au petit matin, et puis encore une fois pour toutes les autres tasses au cours de la journée, dispersées ci et là à l’envi. Car elle aimait cela, le café. Beaucoup. Trop ? Peut-être. C’était-là son carburant, ce qui la maintenait debout – et Cicérone savait combien elle en avait besoin.  
Alors elle écumait les terrasses, commandait toujours la même chose sans regarder les cartes – et avalait pourtant à chaque fois un breuvage dont la robe noire portait un goût différent ; tantôt fumé, tantôt noisette, tantôt acidulé, tantôt sucré.
Le goût, en vérité, importait peu.
C’était sentir ces effluves titillant le nez ; c’était manquer brûler sa gorge à la moindre gorgée ; c’était retrouver une sensation familière, enfin, se réapproprier quelque chose.
Alors elle en consommait des tasses et des tasses – n’étaient-elles pas petites, d’ailleurs ? Il faudrait bien qu’un jour elle s’en dégote une de taille convenable, mais elle aurait alors à s’aventurer par-delà la Serre, par-delà un environnement auquel elle s’acclimatait à peine.
Plus tard.
Oui, elle le ferait plus tard. Rien ne la pressait, après tout.  
Et puis ce n’était pas comme si cette tasse l’attendait quelque part – ce n’était qu’un objet, après tout.  
Mais non, sûrement pas.
D’ailleurs, elle en avait déjà une entre les mains, dont le contenu fumant n’attendait que ses lèvres. Il ne fallait pas se faire prier davantage, allons !  
Alors elle souffla à peine sur le liquide avant d’en avaler une première gorgée.
Chaud.
Corsé
.
Et se rencogna contre le dossier de la chaise, presque tout à ses aises – car la sensation qu’il lui manquait ce je-ne-sais-quoi la tiraillait tout de même.
Enfin, ce je-ne-sais-quoi, elle savait très bien de quoi il s’agissait, en vérité…
Daphnée sirote un café en #ff9999 - @Fourbi
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 11 Juil - 16:47

Ricorée en faïence

Feat  Daphnée

« Il faudrait qu'un jour elle s'en dégote une d'une taille convenable.. »

Les objets voient. Les objets entendent. Peut-être lisent-ils les pensées également ? Fourbi avait passé des années à se poser la question en voyant certains agissements de ses petits protégés et était désormais persuadé que oui. C'est pour ça qu'il ne s'étonna pas lorsque, tenant dans le creux de sa main le bol tel un radar, ce dernier se remit de plus belle à hurler.

« - Reste donc pas planté là, l'dadais ! Tu vois ben qu'y faut aller dans l'troquet là-bas ! »

Le Passeur ne voyait pas vraiment, mais sentant que s'il en avait eu le pouvoir le bruyant récipient l'aurait tiré de toute ses forces et ravit de voir ce vieux bougre se bouger un peu plus qu'il ne l'avait fait durant ce dernier demi-siècle, il entama sa marche dans la direction que celui-ci lui criait. En effet, le bolinet s'était retrouvé tout déprimé, coincé sur son étage lustré, poli mais Ô grand jamais utilisé par le marchand depuis près de 50 ans. Fourbi l'avait récupéré d'une âme anglaise, grande amatrice de thé en tout genre, qui lui avait confié lui, son bol fétiche, peu avant qu'elle ne quitte l'Entre-Passe. « Prenez grand soin de mon compagnon du matin, darling. » lui avait-elle dit dans ce petit sourire élégant dont elle avait le secret, entre les rides de ses quarante ans.

Même s'il savait pertinemment, mieux que quiconque, qu'un objet ne pouvait être plus heureux que lorsqu'il servait sa fonction première, Fourbi avait une règle très stricte, qu'il s'était imposé à lui-même après quelques aventures malencontreuse qui l'avait bien malgré lui forcé à adopter certains de ses protégés : ne jamais utiliser les babioles destinées à être adoptées. Peut-être avait-il été trop complaisant les premières fois, trop laxiste et émotif dans ses énonciations des conditions d'hébergement aux petits nouveaux. Il n'avait certainement pas assez insisté sur le fait que non, même en les utilisant, le Passeur ne devient pas leur propriétaire définitif, simplement un foyer de passage.

S'arrachant à ses divagations, le marchand finit par se rendre compte que le bol s'était soudainement tue, et ce depuis une ou deux petites minutes, depuis qu'ils s'étaient arrêtés devant le fameux « troquet », plutôt un petit café verdoyant et élégant dont s'échappait quelques arômes attractives. Son instinct et son expérience de Passeur ne mirent pas bien longtemps à attirer son regard vers une délicate jeune femme au cheveux clairs, qui aurait paru tout à fait banale aux yeux de n'importe qui. L’œil aiguisé de Fourbi, lui, repéra entre tous les clients sa position légèrement recroquevillée, épaules voûtées en avant, à la manière de quelqu'un s'enfermant dans un petit cocon douillet, et le regard de la jeune femme, les yeux mi-clos alors qu'elle humait sereinement une grande tasse de café bien chaud ne lui laissèrent aucun doute : c'était elle, cette jeune âme, jeune femme, qui serait parfaite pour son cher vieux bol !

Dans une geste grandiloquent, ses bras de chiffon et ses amples manches balayant le visage quelques pauvres clients sur leur passage, le coloré Passeur s'avançant dans un éclat de rire sonore et théâtrale vers la pauvre Daphnée, qui se vit arracher par cet hurluberlu à sa dégustation silencieuse :

« - Mademoiselle l'âme, quel honneur de vous rencontrer ! Il semblerait que mon cher vieil ami se soit entiché de vous dès votre arrivée, et ceci, je dois bien l'admettre, est quelqu'un de très surprestouflant ! Nous étions pourtant assez loin de la Serre, mais votre aura l'a attiré si vivement que je me suis dépêché de venir vous le remettre et-

- Abrège, l'dadais ! Donne moi donc à la p'tite dame, que je goûte rapidement un peu de café ! »

S'arrêtant net dans sa tirade, la Passeur se calma alors, s'éclaircissant la gorge, et tendit dans une ample révérence le bol, ce joli bol de faïence florale au couleurs un peu fanée mais toujours aussi délicate, à la jeune âme.

« - Vous êtes désormais sa nouvelle propriétaire ! »
Le saviez-vous ?Il existe 80 espèces et plus d'une centaine de variétés de café dans la nature ! La plupart ne sont cependant pas comestibles.




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 18 Juil - 12:27
Ricorée en faïence

Ce fut d’abord un vacarme assourdissant. Chocs sourds et tintements se répondaient sans s’entendre, et c’était presque à celui qui ferait le plus de bruit.
Qu’était-ce encore ? se demanda-t-elle alors, sa quiétude perturbée par le tintamarre. Il était rare – du moins selon elle – que la Serre soit sujette à un tel désordre. En général… Eh bien, les journées suivaient le cour tranquille d’un ruisseau – peu de choses les agitaient alors, sinon quelques cris d’enfants dans le lointain. Oui, le calme régnait en permanence…
Sauf aujourd’hui.
Plus les secondes s’écoulaient, plus le ruisseau rugissait.
De quoi donc pouvait-il s’agir… ?
Elle le sut bien vite.
Le moindre de ses pas causait ce tintamarre. N’était-il pas capable de l’entendre ? Non, sans doute pas, car il avançait sans se soucier de rien, sans se préoccuper du chaos qu’il engendrait. Et quelle drôle d’allure il avait ! Comment faisait-il pour ne pas tomber, avec une pareille chevelure devant son visage ? Et quelle tenue ! Il ne manquait sûrement pas d’attirer l’attention avec des couleurs aussi vives que celles-ci et à la composition aussi… invraisemblables ? C’était là, à coup sûr, un artiste, une âme torturée par son art – quels pouvaient être ses services… ? Couturier ? Mais pourquoi, alors, tous ces bruits ? Était-il seulement… particulier ? Non, non… enfin, peut-être ? Dans ce monde, cela figurait comme la norme. Mais si ce n’était pas couturier, quoi donc, alors… ?
En pleine réflexion, elle ne se rendit pas compte tout de suite que le retentissant s’approchait d’elle. Elle ne le réalisa que lorsqu’il fit un grand geste – manquant de lui faire renverser sa tasse de surprise – et qu’il lui tient un discours complètement délirant sur son ami s’étant… quoi ? Entiché d’elle ? Mais il ne lui laissa pas le temps d’organiser ses pensées avant de lui tendre un bol – pourquoi ? – et de la désigner comme nouvelle propriétaire.
Tout ce qu’elle put faire fut de tendre les mains par réflexe pour le récupérer.
C’est ensuite qu’elle entrouvrit les lèvres, les sourcils à demi-froncés de perplexité, et qu’elle parvient enfin à réfléchir à la situation.
Il aurait fait le déplacement jusqu’à la Serre pour lui remettre… un bol ? Parce qu’il a senti quelque chose en elle et… ? Oh, elle laissa tomber l’idée de le comprendre, de justifier son acte. Il lui avait donné un bol car il en avait un en trop, et voilà. C’était aussi simple que cela, n’est-ce pas ? Oui, bien sûr…
« Ah, euh… Eh bien merci à vous… ? »  
Et elle déposa le bol sur la table, à côté de la tasse fumante, caressant distraitement son rebord de l’index comme elle avait alors l’habitude de le faire auparavant.
« Est-ce que… je vous dois peut-être quelque chose… ? Monsieur… ? »
Tout était normal.
Oui.
N’offrait-on pas tous les jours des bols à des inconnus ? A quoi ressemblait-il, d’ailleurs ? Un joli bol aux couleurs passées, comme s’il avait déjà vécu de bonnes années, connu bien des propriétaires – et de nombreux cafés. Bizarrement… elle l’aima aussitôt – pour son apparence, pour le contact sous ses doigts, pour ce qu’il lui rappelait, en fait.
« J’en prendrai soin. » lui dit-elle alors simplement.
Car tout était normal, après tout.  
Daphnée apprécie son bol en #ff9999 - @Fourbi
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 2 Aoû - 21:41

Ricorée en faïence

Feat Daphnée

Même dans la normalité toute relative de l'Entre-Passe et de son peuple banalement fantasmagoriques, il restait rare qu'un parfait inconnu vienne vous agresser amicalement à coup de bol-cadeau, mais c'était à cela qu'était destiné Fourbi.

A travers toute son exubérance, Daphnée pu sentir, alors qu'elle découvrait l'objet d'un toucher précieux, le regard rassuré et attendri du Passeur. Heureux, il était simplement heureux de ne plus sentir son ami las, seul malgré qu'il restait, il en était persuadé, bougon. Cette jeune personne ne pourrait jamais entendre l'accent marqué de sa nouvelle acquisition, ni ses remarques amicalement cinglante, ni même ce léger soupir qu'il poussait après dix heure passée, habitude que lui avait laissé ses anciens propriétaires après avoir fini d'avaler leur thé ou leur café.

Le Passeur des Objets Perdus venait de léguer sans erreur un de ses biens à une nouvelle âme qui ferait goûter au bol, une fois de plus, ce liquide doux-amer qu'elle semblait tant affectionner, et malgré la pointe de tristesse qui lui serrait un petit bout de cœur, cela lui suffisait. Peut-être qu'elle le donnerait elle-même à quelques autres un jour, peut-être que le café deviendrait chocolat. Ou peut-être que, tout simplement, il retrouverait dans un futur incertain son ami de faïence, et lui ferait encore une fois une place sur son étagère.

Dans une grande inspiration, le coloré Fourbi s'arracha à ses divagations avant d'effectuer un théâtral demi-tour, ses longues manches volant autour de lui, évitant miraculeusement tous les visages qui aurait pu se faire gifler par le tissu. Il fallait bien avouer que la foule avait largement eu le temps de s'écarter du phénomène !

- Chère âme, je suis persuadé qu'il sera heureux avec vous ! S'exclama Fourbi en réponse, le ton guilleret. Mon travail ici est terminé, je vous laisse donc profiter de votre café. Passez me voir à ma roulotte un jour, si le cœur vous en dit !

Oui, tout était normal, même lorsque l'inconnu partait sans un mot de plus, ni d'autres explications, tintamarrant et clinquetiquant à chaque petit geste, s’éclipsant ainsi en envahissant l'espace sonore et personnel des pauvres clients qui ne souhaitaient que prendre tranquillement leur boisson en cette belle journée dans le calme habituellement inexpugnable de la Serre.

Quel soulagement pour eux tous quand retentit le caractéristique « Couic couic » des roues de sa bicyclette, l'étonnant personnage s'en retournant à sa petite charrette. Sur le chemin, deux poteaux furent évités et quatre souliers frôlé par ce danger public de Passeur, mais que voulez-vous, il avait hâte d'annoncer à ses babioles qu'une d'entre elles démarrait une nouvelle vie
Nota BeneOui, il y a une référence dans ce dernier message, et elle me fait beaucoup rire.




Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: